Parc Hann, des visiteurs auraient signalé un comportement inhabituel chez l’un des lions, manifestant des signes évidents de faim, ce qui a suscité l’inquiétude et le mécontentement du public. Cet incident remet en lumière les préoccupations concernant la gestion des parcs zoologiques, en particulier en ce qui concerne les conditions de vie et le bien-être des animaux. Dans un communiqué, la cellule de communication du ministère apporte des éclairages.
« Depuis quelques jours, circulent, à travers les réseaux sociaux, des images dénonçant les conditions de vie de la population des lions en captivité dans le parc zoologique de Hann. A ce propos, la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et de la Conservation des Sols tient à rétablir la vérité auprès des sénégalais. Les photos diffusées datent précisément de 2017. Pour preuve, il est clairement perceptible que la grille de protection sur la photo postée est constituée d’une seule barrière alors qu’une double barrière a été implantée depuis 2020 pour renforcer la sécurité des fauves, des visiteurs et des travailleurs. Il est important, par ailleurs de préciser, qu’à l’état naturel, le lion dépense beaucoup d’énergie pour la chasse et ses déplacements; ce qui lui permet de maintenir une bonne forme physique, une allure majestueuse plus saine et une apparence plus imposante. Pour autant, le lion demeure un animal oisif et très paresseux qui ne se déplace qu’en cas de nécessité. Aussi, à l’état sauvage, la longévité moyenne d’un lion est de 15 à 16 ans et dépasse rarement 20 ans. Par contre sur les 07 sujets du Parc zoologique de Hann, les 06 ont plus de 20 ans. Le plus jeune en a 18. Photo prise le 31 août 2024 à 18h00. Cet état de fait démontre, à suffisance, que les conditions de détention dans le zoo sont assez satisfaisantes. Les animaux bénéficient d’un suivi sanitaire adéquat opéré par une équipe de professionnels spécialement formés à cet effet. Ils sont alimentés convenablement et leurs cages nettoyées quotidiennement.
Un Médecin vétérinaire les consulte régulièrement, leur font subir tous les examens nécessaires, en cas de besoin. Pour rappel, l’utilité d’un zoo est, entre autres, de sauver et de conserver certaines espèces rares ou en voie de disparition. Le lion, présent à l’état naturel uniquement au NIOKOLO KOBA, fait partie de ces espèces rares. Les sujets du Zoo de Hann permettent, ainsi, le maintien de la diversité génétique par la reproduction in-situ. Nés, grandis et apprivoisés en ces lieux, ils se sont, dès lors, habitués à la vie en captivité et ont perdu toute aptitude à vivre à l’état sauvage. Par conséquent les relâcher dans un milieu naturel serait synonyme d’une condamnation à une mort certaine. En tout état de cause, la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et de la Conservation des sols se félicite de l’intérêt porté au lion, emblème de notre pays, et entend rassurer l’opinion publique nationale et internationale sur les conditions de vies de l’ensemble des animaux pensionnaires du Parc zoologique de Hann. »