Rencontre États-Unis-Ukraine en Arabie saoudite pour discuter de la fin du conflit

Des délégations américaines et ukrainiennes se retrouvent en Arabie saoudite ce mardi pour évoquer des solutions au conflit entre la Russie et l’Ukraine. Les États-Unis sont représentés par le secrétaire d’État, Marco Rubio, et le conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz.
La délégation ukrainienne est dirigée par Andriy Yermak, chef de l’administration présidentielle. Bien que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ait rencontré lundi le prince héritier Mohammed ben Salmane, il ne prendra pas part aux discussions de ce mardi. Cette information a été confirmée par Marco Rubio, qui a précisé que les discussions se dérouleraient principalement avec des représentants tels que le conseiller à la sécurité nationale, le ministre de la Défense et le ministre des Affaires étrangères ukrainiens.
Cette rencontre marque la première entre Rubio et les responsables ukrainiens depuis la visite de Zelensky à la Maison Blanche en février dernier. Les États-Unis avaient alors suspendu leur aide militaire et leur partage de renseignements avec l’Ukraine, après des tensions survenues durant cette visite entre Zelensky, Donald Trump et JD Vance.
L’Arabie saoudite a, quant à elle, facilité des discussions antérieures entre Moscou et Washington. Marco Rubio a insisté sur l’absence de solution militaire au conflit, suggérant que la Russie ne pourrait conquérir toute l’Ukraine, et inversement, que l’Ukraine aurait du mal à repousser les troupes russes au-delà de leurs positions de 2014 à court terme.
En ce qui concerne une possible reprise de l’aide militaire américaine à l’Ukraine, Rubio a suggéré qu’elle dépendrait du bon déroulement des pourparlers de mardi. Bien que l’accord sur les minerais entre les deux pays soit mentionné, il ne figure pas au premier plan de l’ordre du jour.
Volodymyr Zelensky a affirmé que la position de l’Ukraine lors des négociations avec les États-Unis serait « pleinement constructive », espérant obtenir des « résultats tangibles ». Cette information est extraite d’un texte traduit de l’anglais par Majdi Ismail, initialement publié par Anadolu.
Et la Palestine ? Je rêve ou quoi ?