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"Redonner confiance à notre jeunesse..." (Par Serigne Mbacké Ndiaye)

Les douloureux événements que notre pays vient de vivre ainsi que le discours du chef de l’Etat, appellent de ma part la réflexion suivante : Il est évident que notre jeunesse, confrontée à des difficultés de toutes sortes est sortie en masse pour exprimer son ras-le-bol, gagnée qu’elle est par le chômage, source d’un avenir incertain.

Mais, il ne faudrait pas oublier que beaucoup de ces jeunes sont âgés de moins de 20 ans comme l’attestent du reste ceux qui y ont, malheureusement laissé leur vie et qui sont âgés de 12 à 14 ans. Ceux-là n’ont pas des problèmes d’emploi et ne sont pas non plus engagés dans des partis politiques.

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Pourquoi ont-ils alors participé à ces manifestations ? En ce qui concerne ceux qui sont sur le marché de l’emploi, le Président de la République les a compris et leur a proposé des solutions idoines. Mais à mon humble avis, il est indispensable de rétablir la confiance entre cette jeunesse et les autorités chargées d’appliquer ces directives de l’autorité suprême.

En effet, beaucoup d’entre eux pour ne pas dire tous pensent qu’il faut détenir la carte du parti au pouvoir, ou être parrainés par un Chef religieux ou une personnalité influente pour bénéficier de financement. Ce n’est peut-être pas la vérité mais c’est leur perception, or toutes nos décisions sont guidées par ce phénomène qui s’appelle perception.

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Alors pour régler ce problème, il faut créer une structure nationale chargée de sélectionner les projets des jeunes, cette structure placée sous l’autorité du Chef de l’Etat comprendrait en plus des structures de l’Etat, les ONG, les organisations de société civile et autres mouvements de jeunesse.

En vérité, en faisant cette proposition, je n’invente rien. En effet, après avoir élaboré le PUDC, le Président de la République avait confié son exécution au PNUD. Une telle innovation avait été décriée en son temps mais au finish, les résultats sont là, largement positifs.

Ne dit-on pas que tout ce qui se fait sans moi est contre moi ? Alors associons toutes ces composantes à la supervision, à la formation, à la sélection des projets qui concernent notre jeunesse. En agissant ainsi, nous ferons preuve de transparence et d’équité, gage d’une confiance retrouvée.

Ministre Serigne Mbacké NDIAYE
Président de la CLP
Coordonnateur du RAPEL

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11 commentaires

  1. texli

    les hyènes commencent a sortir de leur cachette pour lecher le peu k les vaillants fils du pays ont laissés au detriment de leur vie à travers les rues. récupération politik


  2. g mbaye

    tout ce qui est arrivé a macky sall c’est par votre faute les transhumants mais macky sall doit ce debarasser de vous tous les veillairds de la republique j’espere qu’il a bien compris


  3. kona

    Vous pour qui vous prenez vous ? j’ai remarqué vous qui suivez sonko personne ne parle.Qui fait sortir ses idées vous l’insulter ou vous montrez de l’indiscipline envers son endroit.Vous n’êtes pas vraiment de bons militants.Faites vraiment attention.c ça c’est pas vraiment le SÉNÉGAL.


  4. Jules

    Les cafard commencent a sortir toi si tu te tais pas on va dire à kocc de sortir tes bobos donc tais toi nguir Yalla il faut comprendre que c un nouveau Sénégal qu on veut pas de recycler


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