La question mérite d’être posée si l’on sait qu’en seulement moins d’une semaine, la capitale sénégalaise enregistre trois meurtres.
Après Ibrahima Samb, le jeune taximan tué par balle par Ousseynou Diop, au niveau de la station d’essence Shell de Nord Foire, un autre jeune étudiant du nom de Yancouba Dramé a été tué par un certain Younouss Bâ au quartier « Tally Ndiaga Mbaye » à Cambérène. A ces meurtres s’ajoute celui d’un patron d’une société de pêche poignardé (14 coups). Tous ces meurtres ont eu lieu en 72 heures seulement. Dakar ploie sous le poids des assassinats.
En effet, cette situation interpelle les autorités étatiques, notamment, le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo. Ces gens qui meurent comme des mouches ce n’est pas normal dans un pays comme le Sénégal. Pas de peine de mort et aucune mesure de sécurité des personnes et de leurs biens.
« C’est n’est pas demain la fin des meurtres », comme disait un officier de la police nationale au journal Enquête. Ce dernier attire l’attention sur le fait que les malfrats ont élus domicile, depuis un certain temps, dans les quartiers résidentiels. « Vous pensez que c’est gratuit ! », s’exclame le policier qui capitalise plusieurs années d’expérience. L’officier met l’accent sur le dénuement des forces de l’ordre face au phénomène.
Toutefois, il est grand temps de renforcer la sécurité des personnes et des biens. Car, le macabre exercice continue…
seule la peine de mort peut diminuer ses meurtres et ce qui est vraiment le plus juste.
Bilahi yas pas de sécurité
peine de mort svp