Réactions au Mali après la proposition de nommer Assimi Goïta pour cinq ans

Au Mali, une réunion de concertation organisée par la junte militaire au pouvoir a suscité de vives réactions en faisant une proposition audacieuse : nommer le général Assimi Goïta à la présidence pour un mandat de cinq ans renouvelable. Cette initiative a été vivement critiquée par l’opposition politique malienne qui a d’ailleurs boycotté la rencontre.
Selon le document publié par la primature, à l’issue de cette concertation nationale de deux jours tenue à Bamako, il a également été préconisé de « dissoudre tous les partis politiques » et de « durcir les conditions de création » de nouvelles formations. Les participants ont aussi recommandé de « suspendre toutes les questions électorales » jusqu’à une « pacification » complète du pays. Le journal Sud Quotidien rapporte que ces recommandations seront remises au général Goïta pour adoption.
Cette concertation s’inscrit dans un cadre plus large de mise en œuvre des recommandations politiques issues des assises nationales de 2022, visant à trouver une issue à la crise malienne. Le pays, dirigé par des militaires depuis deux coups d’État successifs en 2020 et 2021, a échoué à respecter son engagement de céder le pouvoir à des civils au plus tard en mars 2024.
Le Mali souffre depuis 2012 d’une crise sécuritaire persistante, exacerbée par les violences de groupes affiliés à Al-Qaïda, au groupe État islamique (EI) et par des bandes criminelles. Dans ce contexte tendu, une centaine de partis politiques ont exprimé leur désaccord, estimant que la dissolution des partis serait « une faute historique ». Mohamed Salia Touré, ancien ministre et figure de l’opposition, a déclaré que toute attaque contre le multipartisme constituait « un dangereux égarement ».
Le journal Sud Quotidien note également que comme le Mali, le Niger et le Burkina Faso, sous régimes militaires, se sont détournés de leurs anciens partenaires occidentaux pour créer l’Alliance des États du Sahel (AES). Au Niger, ce début mars, des assises ont aussi suggéré le maintien de la junte pour cinq ans, alignant ainsi les politiques des trois pays.
Un pays et et une situation de guerre sont exceptionnelles. Des telles conditions avec évidence appellent des mesures exceptionnelles parce qu’il faut la paix et la stabilité pour qu’une démocratie républicaine puisse fonctionner correctement. On comprend un passage aussi obligé
Tout bon sénégalais qui scrute l’actualité sous-régionale et internationale doit remercier ALLAH SWT de nous avoir gratifié un Sénégal de paix,de justice et de stabilité démocratique.
Pour 10 ans, comme ça on ne se posera plus de questions terre à terre pendant les 10 prochaines années mais plutot à la question crutiale existencielle du Mali uni. car ce qui se profile ak khokh noppe yi c’est tasse deukbi en 2 ou 3 parties… et ça à commencer.
Mais si ce pays a une opposition comme celle que nous avons au Sénégal et bien ce n’st pas gagné, car ils n’ont pas de vériable métier à part la politique