RDC : Moïse Katumbi renforce sa défense sur sa nationalité auprès du juge constitutionnel

Moïse Katumbi, candidat à la présidence en République Démocratique du Congo (RDC), a été confronté à deux recours visant à invalider sa candidature en raison de questions concernant sa nationalité congolaise. En réponse à ces actions, Katumbi a pris des mesures pour défendre sa position et sa légitimité en tant que candidat.

Face à ces tentatives d’invalidation, Moïse Katumbi, par l’intermédiaire de son parti Ensemble pour la République, a fait appel à la Cour constitutionnelle. Il a fourni des documents attestant de sa nationalité congolaise, notamment un certificat de nationalité délivré en 2015 par l’ancien ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba.

Lors d’une interview accordée à RFI, Alexis Thambwe Mwamba a confirmé avoir délivré le certificat de nationalité à Moïse Katumbi. Il a souligné que le document est toujours valide car il n’a jamais été annulé. L’ancien ministre a également critiqué l’hypocrisie nationale autour de la question de la nationalité congolaise, affirmant que Moïse Katumbi a pris un avocat renommé, Éric Dupond-Moretti, ministre français de la Justice, qui a fourni des documents attestant que la commune de résidence de Katumbi ne reconnaissait pas la nationalité italienne.

Outre la défense de Katumbi, la déclaration de l’ancien ministre de la Justice devrait faciliter la prise de décision de la Cour constitutionnelle sur cette question controversée. Cette affaire a créé des tensions dans le climat politique congolais à l’approche des élections. La Cour constitutionnelle, qui a le dernier mot sur la validation des candidatures à la présidence, doit tenir des audiences publiques autour de ces recours en invalidation ce vendredi. Les regards sont maintenant tournés vers la Cour constitutionnelle qui a jusqu’au 18 novembre pour publier la liste définitive des candidats aux élections de décembre.

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