Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) et trois syndicats de la Santé (Cnts/santé, Syntras Sudtn) observent une grève de 48 heures, à partir de ce lundi. Le sg du Sames
a évoqué, entre autres au micro de Senego, le dossier des médecins licencié et limogé, il y a un an, par les maires de Grand-Dakar et Hann Bel-Air.
Pour Docteur Boly Diop « voilà des maires qui n’ont rien compris de leurs prérogatives », au moment où on recherche un « personnel de qualité » sous tous les toits. Selon lui, « le Sames, en son temps, avait tout fait pour que ces médecins puissent être rétablis dans leurs droits, mais le Gouvernement avait montré ses limites para rapport à cette question ».
Et, entre temps, rappelle Dr Diop, les dossiers avaient été portés devant les juridictions compétentes du pays. Et là , malheureusement, regrette-t-il, « il y a une lenteur extrême et jusqu’à présent, ces dossiers ne sont pas encore vidés. On va user de nos droits pour que nos collègues soient rétablis dans leurs droits ».
Maintenant, pour cette grève de 48 heures, « c’est une situation regrettable », selon lui. « Et la situation ira crescendo si le Gouvernement ne satisfait notre plateforme ». Aussi Dr Boly prend-il à témoin la population qui doit dire au Gouvernement de respecter ses engagements.
Pour rappel, les maires de Grand-Dakar et de Hann avaient respectivement licencié et limogé, en 2015, des médecins, fonctionnaires de l’administration. On avait exigé du médecin-chef limogé le chéquier du comité de santé détenu par le responsable de la formation sanitaire. Et une interprétation ou incompréhension manifeste des textes de l’Acte III de la décentralisation est à l’origine.