Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a présidé jeudi l’atelier régional d’engagement pour la mise en oeuvre de « Nourrir l’Afrique ». Une initiative de la Banque africaine de développement (Bad). Conformément à la vision stratégique du président Macky Sall, indique le Dr Papa Abdoulaye Seck dans son intervention, « le Sénégal s’est engagé dans un pari difficile, mais réaliste et réalisable ».
Il s’agit pour le ministre, de tout mettre en œuvre pour une transformation structurelle de l’agriculture sénégalaise. «Et le but visé dans cette transformation structurelle de l’agriculture sénégalaise, avance M. Seck, c’est d’atteindre, dans les meilleurs délais, une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable».
«Que signifie, pour le Gouvernement du Sénégal, nourrir l’Afrique ?», s’interrogent-il. «Pour le Gouvernement de la République du Sénégal, soutient-il, «Nourrir l’Afrique» c’est d’abord et surtout une mutualisation de nos interventions à l’échelle du continent: mutualisation de nos interventions signifiant une mise en synergie de nos efforts, de nos intelligences et de nos moyens en vue d’une exploitation optimale des capacités productives de nos écosystèmes ».
«Nourrir l’Afrique», poursuit Papa Abdoulaye Seck, pour le Gouvernement du Sénégal, signifie « comprendre et accepter que l’indépendance alimentaire est, certainement, la plus forte des indépendances parce que, simplement, l’indépendance alimentaire est directement corollaire à notre dignité. Il nous faut, par conséquent, agir mais agir avec célérité, avec efficacité, avec efficience pour transformer positivement et durablement les agricultures africaines : il n’y a pas de fatalité, nous devons oser entreprendre en vue de tirer les succès ».
Pour le Sénégal, ajoutera le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, «Nourrir l’Afrique», c’est assurer effectivement la prise en charge de toute une panoplie de préalables.
