Les réfugiés mauritaniens qui ont décliné le programme de retour du Haut commissariat pour les réfugies (Hcr) comptent interpeller la Francophonie sur la situation des militants anti-esclavagistes détenus en Mauritanie.
Abdoulaye Diop, président de Sos réfugiés dénonce ainsi «les pratiques ignobles et inhumaines qu’est l’esclavage en cours en Mauritanie». A l’approche du sommet de la Francophonie, souligne-t-il, les chefs d’Etat doivent être regardants sur le Mauritanie.
«Si la Francophonie est un espace de dialogue, il faut que le problème mauritanien soit au centre des débats. Mille réfugiés sont dans la Vallée et personne n’en parle. Que la Francophonie condamne la Mauritanie», a mentionné M. Diop sur la Rfm.