Putschs en Afrique et au Niger : « Ni paternalisme, ni faiblesse », affirme Macron

Alors que le Sahel fait face à une « épidémie de putschs », dernièrement au Niger, Emmanuel Macron a pris la parole devant les ambassadeurs de France réunis à l’Elysée ce lundi 28 août. Selon lui, la France se refuse à tout « paternalisme » mais aussi toute « faiblesse » en Afrique.

« Ni [le] paternalisme, ni la faiblesse ». Pas loin de son célèbre « en même temps », Emmanuel Macron tente d’afficher une posture synthétique au sujet de l’Afrique, en proie à des putschs à répétition au Sahel, dernièrement au Niger. « Parce que sinon on n’est plus nulle part », a averti le président français devant les ambassadeurs de France réunis à l’Elysée, en appelant aussi les pays du Sahel à avoir une « politique responsable » en la matière.

« Ni [le] paternalisme, ni la faiblesse ». Pas loin de son célèbre « en même temps », Emmanuel Macron tente d’afficher une posture synthétique au sujet de l’Afrique, en proie à des putschs à répétition au Sahel, dernièrement au Niger. « Parce que sinon on n’est plus nulle part », a averti le président français devant les ambassadeurs de France réunis à l’Elysée, en appelant aussi les pays du Sahel à avoir une « politique responsable » en la matière.

« La faiblesse que d’aucuns ont montré à l’égard des putschs précédents a nourri des vocations régionales. Il y a une épidémie de putschs dans tout le Sahel », a-t-il déploré, en référence aux coups d’Etat militaires qui sont successivement intervenus au Mali, au Burkina Faso, en Guinée, et plus récemment au Niger. Les militaires qui se sont emparés du pouvoir au Niger le 26 juillet retiennent prisonnier depuis au palais présidentiel le président renversé Mohamed Bazoum, et ont pris la France, l’ex-puissance coloniale, pour cible privilégiée.

L’ambassadeur au Niger toujours en poste

« J’appelle tous les Etats de la région à avoir une politique responsable », a-t-il insisté, en rappelant que « nous soutenons l’action diplomatique, et quand elle le décidera militaire, de la Cedeao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, ndlr), dans une approche de partenariat ».

Emmanuel Macron a précisé dans la foulée que l’ambassadeur de France au Niger était toujours en poste, bien que les militaires ayant pris le pouvoir aient demandé son départ. « La France et les diplomates ont été confrontés ces derniers mois à des situations dans certains pays particulièrement difficiles, que ce soit au Soudan où la France a été exemplaire, au Niger en ce moment même et je salue votre collègue et vos collègues qui écoutent depuis leur poste », a-t-il déclaré.

« Le problème des Nigériens sont des putschistes qui les mettent en danger »

Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) au pouvoir, avec à sa tête le général Abdourahamane Tiani, a demandé vendredi soir le départ de l’ambassadeur de France en poste à Niamey, Sylvain Itté. Le CNSP a également dénoncé les accords militaires entre Niamey et Paris, qui dispose au Niger de 1.500 soldats. Ces derniers, avant le coup d’Etat, participaient à la lutte contre les groupes jihadistes qui ensanglantent depuis des années ce pays et une grande partie du Sahel.

Des milliers de personnes favorables au coup d’Etat ont manifesté dimanche à proximité de la base militaire française à Niamey, brandissant des pancartes demandant notamment le départ des troupes françaises. Mais la France oppose une position de fermeté, arguant qu’elle ne reconnaît pas le régime militaire. « Les putschistes n’ont pas autorité » pour demander le départ de l’ambassadeur, a ainsi fait savoir le ministère des Affaires étrangères vendredi soir.

« Il ne faut pas céder à un narratif utilisé par les putschistes qui consisterait à dire ‘Notre ennemi est devenu la France' », a prévenu Emmanuel Macron. « Le problème des Nigériens aujourd’hui sont des putschistes qui les mettent en danger parce qu’ils abandonnent la lutte contre le terrorisme, parce qu’ils abandonnent une politique qui était bonne économiquement pour eux et qu’ils sont en train de perdre tous les financements internationaux qui était en train de leur permettre de sortir de la pauvreté », a-t-il insisté.

6 COMMENTAIRES
  • Diof

    Yes, but…

  • Diof

    Ok, M.Macron vous dites que la politique qui était suivie par l’ ex régime était la bonne: comment ça peut être vraie alors ce pays recevait 70 pour cent de son électricité du Nigéria ?
    Plus de 62 ans de coopération avec la France :les nigeriens ne voient aucun resultat positif.
    Vous voulez qu’ilscontinuent de vous suivre bêtement ?

  • Soweto

    Le bouffon de Paris. Que va tu faire.? Bombarder l’Afrique pour continuer la domination et voler sa richesse. Le panafricanisme est en marche le réveil sera brutal

  • Toure alioune

    MR LE PRESIDENT LE PROBLEME DE L,AFRIQUE ENTRE LA FRANCE N,EST AUTRE QUE LES AFRICAINS EN ONT RAS LE BOL D,ÊTRE DES PAUVRES DANS UN CONTINENT QUI EST CELUI LE PLUS RICHE DU MONDE.CELA EST INACCEPTABLE PAR CONSEQUENT L,INFLUENCE DE LA FRANCE SUR NOS POLITIQUES DOIT ÊTRE ABOLIE.

  • Mountaga

    On assiste à une seconde décolonisation de l’Afrique dite psychologique les africains ont compris que tant la France est présente l’Afrique ne va jamais se développer et le terrorisme sera toujours présent parceque malgré l’opération Barkhane qui dure depuis 10 ans il y’a pas de résultat

  • Paul

    Merde Macron Merde Macron Merde Macron Merde Macron Merde Macron

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