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"Promotion homosexualité à l'école : Pourquoi nous ne devons plus faire confiance au Gouvernement"

Nous devons une fière chandelle aux syndicats d’enseignants. N’eût été leur vigilance, le programme mal sain et dépravant que les lobbies LGTB et les décideurs politiques qui les soutiennent tentent de promouvoir partout dans le monde, sous le couvert des Objectifs du Développement Durable (ODD) et des Droits de L’homme, aurait été subrepticement glissé dans les curricula scolaires, avec la complicité de l’UNESCO et la bienveillance coupable de notre propre Gouvernement.

Le séminaire de Saly organisé il y a quelques jours pour « la revue et l’analyse de l’intégration de l’éducation à la santé de la reproduction dans les programmes scolaires » n’avait qu’un objectif: baliser la voie vers l’adoption des principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité.

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Le Ministre de l’éducation nationale ne pouvait l’ignorer puisqu’il a signé de sa propre main la lettre invitant les acteurs à prendre part à l’atelier de validation. C’est pourquoi sa responsabilité est pleinement engagée. Dire le contraire ne fera que dégrader davantage sa posture morale déjà lourdement affectée.

Le plus grand mal qu’un gouvernement peut faire à son peuple, c’est d’agresser ou de laisser agresser les valeurs morales et spirituelles auxquelles ce peuple attache du prix pour faire plaisir à la « communauté internationale » et aux lobbies étrangers. C’est une véritable abomination. Une trahison!

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Notre Gouvernement est complaisant et laxiste sur la question de l’homosexualité et ses dérivés. Il y a quelques années, lorsque le Président Macky Sall disait devant Obama que le Sénégal n’était pas ENCORE prêt à dépénaliser l’homosexualité, je n’avais pas trouvé sa réponse courageuse, ni respectueuse envers nous. Je l’avais trouvée complaisante et faible. Nous n’avons pas à nous justifier devant les autres pour ce que nous sommes ou ne sommes pas et ce en quoi nous croyons.

Toutes les sociétés évoluent, certes, tantôt mues par leur dynamisme interne, tantôt soit l’influence de facteurs externes. Mais chacune, pour se pérenniser et conserver ses valeurs et legs moraux des générations antérieures, a aussi l’obligation de se battre pour ses choix de vie.

Nous avons le devoir d’ériger des remparts pour éviter que demain nos enfants et petits-enfants ne se retrouvent sans armes dans une mondialisation uniformisante et anti-culture. Or ces remparts ne peuvent passer que par l’éducation que nous donnerons dans nos foyers et nos écoles. C’est d’ailleurs parce qu’ils connaissent la puissance de l’éducation, de la télévision, la radio et maintenant internet, que ceux qui nous agressent ne lésinent sur aucun moyen pour prendre le contrôle de ces outils.

Notre gouvernement, quant à lui, ne comprend rien. Il ne voit que les milliards reçus ou attendus des bailleurs de fonds pour financer l’éducation. De l’argent dont il pourrait d’ailleurs se passer s’il gérait bien et convenablement les ressources de notre pays.

Il faut bien qu’on le comprenne une fois pour toute. Il n’y a pas de principes internationaux en matière d’éducation. Il n’y a que des choix que les peuples font en fonction de leurs réalités et visions, et ensuite les convergences librement établies autour de valeurs partagées.

Plutôt que de dépenser autant d’énergie à promouvoir un mode de vie choisi par d’autres, et qui n’a aucune chance de prospérer dans notre société, le Gouvernement devrait œuvrer à reconstruire notre modèle éducatif à partir de nos ressources spirituelles et morales.

Pourquoi font-ils si peu pour l’éducation religieuse, l’éducation civique et citoyenne , la morale, l’éducation environnementale? Pourquoi font-ils autant pour tout ce qui touche au bas ventre?
Nous ne devons rien attendre d’un ministre pris en aussi flagrant délit de contre-vérité et d’irresponsabilité. Nous devons agir pour protéger notre société.

Comme tous les peuples, nous savons que les individus ont des droits sacrés qu’il convient de protéger au prix de nos vies. Et ne laissons jamais personne nous faire croire que les droits et libertés individuels nous étaient inconnus et que c’est l’occident nous les a donnés. Nous savons déjà, au moins depuis la Charte du Mandé, adoptée à Kurukan Fuga en 1235, que les hommes, les femmes comme les enfants ont des droits qu’il faut reconnaître et préserver. A cette époque, l’Occident qui s’érige aujourd’hui en donneuse de leçons, vivait dans la barbarie.

Je voudrais, pour finir, lancer un appel aux Chefs religieux, musulmans et chrétiens, pour qu’ils se donnent la main et rejeter en bloc toutes les tentatives consistant à inoculer ces contrevaleurs, à petite dose, dans notre communauté. J’invite les syndicats d’enseignants à maintenir une veille constante et à nous informer à chaque fois. J’invite le cadre Unitaire de l’Islam, l’ONG Jamra et toutes les associations qui militent dans ce sens à poursuivre leurs efforts et leur lutte contre la destruction de vos valeurs sociétaires et religieuses.

Abdoulaye, date d’envoi : Aujourd’hui, à 16:58
Docteur Cheikh Tidiane DIEYE Avenir Sénégal Bi nu Begg

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6 commentaires

  1. BABACAR KHADIM FAYE

    MERCI BEAUCOUP CHEIKH TIDIANE QUE DIEU SUBHANAHU WA TAHANLA VOUS BÉNISSE, (MAN DÉYY MÉTTINAMA LOOOOOOOOOL, NAXAARU XOOL BIMASSI AM MAN AK YALLA SUNU BOROM RÉKKA KO XAM, MANGUIKOU NAXAARLU BOTHIA KANAMU YALLA SUNU BOROM


  2. Aladji

    Le gvt ne comprend pas les enjeux ? Non le gvt et à sa tête ils comprennent autant sinon plus que nous, mais pour un besoin d’appui budgétaire qu’il pense indispensable pour leur survie politiqie de court terme, voilà la raison anti patriote de haute trahison d’autant plus que leurs partenairesy pourraient leur miroiter un soutien en répression et en corruption financiere


    • Bourbajolof

      Qui diantre, vous a fait fait « CALIFE », à la place du calife élu ?

      Ou, diable, nous proposeriez – vous, la révolution ?

      Biffer république, démocratie, laïcité…etc…?

      Et par quoi les remplacerez- vous, svp ?


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