Proche-Orient : Israël examine l’élimination possible du chef du Hamas à Gaza

Tsahal, l’armée israélienne, a annoncé procéder à des vérifications pour déterminer si le chef du Hamas, Yahya Sinouar, a été éliminé lors d’une récente opération dans la bande de Gaza. Dans un communiqué, l’armée a précisé que trois terroristes avaient été éliminés, mais que l’identité exacte de ces individus était encore en cours de confirmation.

Au Liban, un député du Hezbollah a déclaré que malgré les incursions israéliennes depuis fin septembre, aucun village du sud du pays n’a été entièrement contrôlé par Israël. Hassan Fadlallah a accusé l’armée israélienne de pratiquer une stratégie de « terre brûlée » pour maintenir une zone neutre le long de la frontière.

En Norvège, l’ambassade située à Beyrouth a été évacuée suite à une alerte à la bombe dans le bâtiment. Le ministère norvégien des Affaires étrangères a confirmé que la menace avait motivé l’évacuation des lieux, qui ne comptaient que quelques diplomates au moment de l’incident.

Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont prévenu que les frappes américaines contre leurs positions « ne resteront pas sans réponse ». Ils ont affirmé poursuivre leur soutien aux Palestiniens de Gaza et au Liban, estimant que ces frappes sont liées à l’escalade israélo-américaine dans la région.

Par ailleurs, Israël a émis un ordre d’évacuation urgent pour une zone spécifique du sud du Liban, avertissant de frappes imminentes contre des installations supposément liées au Hezbollah.

En Iran, le chef des Gardiens de la révolution, Hossein Salami, a averti Israël de représailles douloureuses si des frappes iraniennes étaient attaquées en réponse à l’agression israélienne.

Finalement, le président du Sénat français, Gérard Larcher, a exprimé sa stupeur face aux propos perçus comme controversés d’Emmanuel Macron sur Israël, remettant en question une partie de l’histoire de la création de l’État hébreu.