L’armée israélienne a déclaré avoir éliminé deux membres du Hezbollah, dont un commandant, lors de frappes aériennes au Liban lundi. Selon l’armée, Ali Abd al-Hassan Haidar, commandant de la Force Radwan du Hezbollah, a été tué lors d’une frappe ciblée à Deir Kifa, dans le district de Tyr. Un autre membre du Hezbollah, non identifié, aurait été tué lors d’une frappe de drone à Beit Lif, dans le district de Bint Jbeil.
Des frappes qui violent le cessez-le-feu
Ces frappes interviennent malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 après un conflit ouvert entre Israël et le Hezbollah en septembre de la même année. L’armée israélienne justifie ces actions en affirmant cibler les activités du Hezbollah.
Le Hezbollah n’a pas encore commenté ces déclarations. Depuis le cessez-le-feu, le Liban a enregistré près de 3 000 violations israéliennes de la trêve, causant au moins 232 morts et plus de 530 blessés, selon les autorités libanaises.
Retard dans le retrait israélien
L’accord de cessez-le-feu prévoyait le retrait total d’Israël du sud du Liban avant le 26 janvier. Ce retrait a été reporté au 18 février suite au refus de Tel Aviv de respecter l’échéance initiale. Israël maintient actuellement une présence militaire sur cinq postes frontaliers.
Ces nouvelles frappes s’inscrivent dans un contexte de tensions persistantes entre Israël et le Hezbollah au Liban. Des frappes aériennes israéliennes ont déjà été signalées dans le nord et l’est du Liban en juillet 2025. En juin 2025, des frappes aériennes israéliennes ont également visé la banlieue sud de Beyrouth, marquant la quatrième attaque depuis le cessez-le-feu de novembre 2024.