Lors du procès en flagrant délit de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao accusé tous deux de « diffusion de fausses nouvelles », qui se tient ce 27 mai 2024 au palais de justice de Dakar, un incident a éclaté entre la police et les journalistes présents pour couvrir l’événement. Alors que les journalistes interrogeaient des personnes venues assister au procès, un policier est intervenu de manière directive, interrompant leur travail.
Le policier a exigé que les journalistes modifient leur manière de travailler, précisant qu’ils ne pouvaient pas tendre leurs micros à n’importe qui devant le tribunal. « Vous êtes là dans le cadre d’une procédure, faites votre couverture normalement. Vous pouvez donner le micro lorsqu’un avocat sort, mais vous êtes devant un tribunal et n’importe qui ne peut pas venir faire un point de presse devant le tribunal. Soyons clairs, ce n’est pas le lieu indiqué. » a-t-il déclaré.
Il a ajouté que les journalistes pouvaient interroger les avocats à leur guise, mais qu’ils devaient limiter leurs interactions à ces derniers : « Dans le cadre du dossier, vous pouvez interroger l’avocat comme vous voulez, vous pouvez le prendre comme vous voulez. Vous n’êtes pas là pour donner votre micro à n’importe qui. Faites votre travail normalement, vous êtes positionné à la sortie d’un tribunal, donc c’est un endroit public. Je voudrais que vous fassiez votre travail normalement et que vous cessiez de tendre votre micro de gauche à droite. »
Ces instructions n’ont pas été bien reçues par les journalistes. L’un d’eux a immédiatement réagi, affirmant que le policier pouvait certes veiller à l’ordre public, mais ne pouvait pas leur interdire de donner la parole à diverses personnes : « On peut ne pas gêner la route, mais par contre vous ne pouvez pas nous dire de ne pas tendre notre micro à n’importe qui. Je ne suis pas du tout d’accord avec ce raisonnement, nous avons le droit de tendre notre micro à des avocats et à toute autre personne. »
Suite à cet incident, au moment d’écrire ces lignes, les journalistes se sont limités à attendre devant le tribunal la sortie des avocats, sans pouvoir interroger d’autres personnes. La limitation de l’accès à la salle d’audience, peut-être due à sa petite taille, a également restreint la couverture médiatique de ce procès très attendu.
Aujourd’hui tapale? Et hier quand Macky était là
Tapalé et diversion ! Libérez ces honnêtes gens. Les urgences sont ailleurs : baisse de la vie chère, transparence, fin du gaspillage des deniers publics (sortez des hôtels), fin des promesses et déclarations intempestives. On attend des résultats clairs et nets svp
Nanal ndokhe mou séde gouye té mougne