Les candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont suscité un vif intérêt dans les quotidiens, notamment l’APS. Le Soleil a noté un ‘extraordinaire rush’ à la direction générale des élections pour le retrait des fiches de parrainage des candidats. En effet, 190 prétendants ont retiré des fiches de collecte de parrainages auprès de la Direction générale des élections (DGE).
El Hadji Ibrahima Sall, un des candidats, a déclaré dans une interview pour Bés Bi Le Jour que ‘le parrainage n’est pas la solution à l’inflation de candidatures’. Par ailleurs, le parti politique d’Ousmane Sonko, Pastef-Les patriotes, a protesté contre le ‘refus’ de la DGE de lui remettre une fiche de collecte de parrainage, en assignant cette dernière en référé devant la Cour suprême.
Ousmane Sonko a été radié des listes électorales et son parti dissous. Ses avocats ont saisi le tribunal de grande instance de Ziguinchor pour demander l’annulation de sa radiation. Par ailleurs, la coalition de partis politiques Yewwi Askan Wi, dont M. Sonko est l’un des leaders, semble entrer dans une phase de rivalité.
Pape Ndiamé Dieng, membre du bureau politique du Parti socialiste, a protesté contre le fait qu’aucun militant du PS ne fait partie des 14 délégués régionaux chargés de coordonner la collecte des parrainages du candidat de la majorité présidentielle. Macky Sall, leader de BBY, a annoncé qu’il désignerait des adjoints pour apaiser les frustrations.
Enfin, l’Observateur évoque un ‘pacte d’engagement éthique et politique’ conclu entre le candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, et les leaders des partis membres. Toutefois, certains mandataires de candidats craignent que les doublons invalident certaines candidatures.