Les journaux sénégalais ont mis l’accent sur les préparations en cours pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Le Soleil souligne une augmentation de plus de 50% des retraits de fiches de parrainage, avec 190 candidats potentiels au poste présidentiel à 85 jours de la fin des dépôts de candidature (Le Soleil, sans date).
Amadou Ba, de Benno Bokk Yakaar, actuellement Premier ministre, s’est engagé sur sept points principaux lors de la Conférence des leaders de la coalition au pouvoir. Ces engagements incluent la préservation de la paix et de la sécurité, ainsi que la poursuite de la réalisation du Plan Sénégal Émergent (L’Observateur, sans date).
Cependant, du côté de l’opposition, la situation est moins harmonieuse. Au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, c’est chacun pour soi lorsqu’il s’agit de parrainage. Les membres de la coalition sont entrés dans une phase de rivalité, chaque formation politique cherchant ses propres parrains (Walf Quotidien, sans date).
La Direction Générale des Élections (DGE) a refusé le retrait des fiches de parrainage à Ousmane Sonko, le choix numéro un de Pastef. Cette décision a été critiquée par la société civile car Sonko, un opposant radical au président Macky Sall, n’a pas été condamné définitivement dans les trois affaires judiciaires qui lui ont été reprochées (Bés Bi, sans date).
Plusieurs organisations, dont Afrikajom Center, Article 19 Sénégal et Afrique de l’Ouest, Enda Graf Sahel et la Ligue Sénégalaise des Droits Humains, ont déclaré que la DGE n’était pas compétente pour trancher sur l’éligibilité des candidats (communiqué, sans date).
Enfin, le Pur (Parti de l’Unité et du Rassemblement) a opté pour un technocrate, Aliou Mamadou Dia, représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement au Cameroun (L’AS, sans date).