Présidence de la BAD – Gros coup dur pour Amadou Hott: Le Bénin lâche le candidat du Sénégal et soutient …

Présidence de la BAD – Gros coup dur pour Amadou Hott: Le Bénin lâche le candidat du Sénégal et soutient …

La course à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) prend une tournure défavorable pour le Sénégal. Le Bénin a décidé d’apporter son soutien officiel à Sidi Ould Tah, candidat de la Mauritanie, au détriment d’Amadou Hott, ancien vice-président de l’institution et prétendant sénégalais.

L’annonce a été faite par Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’État béninois en charge du Développement, à l’issue d’une visite à Nouakchott où il a rencontré le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani. Le Bénin ne compte pas se limiter à un appui de façade : il entend jouer un rôle actif dans la mobilisation régionale autour de la candidature mauritanienne, saluant « la compétence et la vision » de Sidi Ould Tah pour la BAD.

Ce ralliement vient renforcer une campagne déjà bien structurée du côté mauritanien, pilotée par un comité stratégique dirigé par le Premier ministre Mokhtar Ould Djay et composé de plusieurs hauts responsables, renseigne le site du journal Le Soleil visité par Senego. Il s’ajoute à celui de la Côte d’Ivoire, autre acteur influent dans la région.

En comparaison, la campagne d’Amadou Hott semble marquer le pas. Lancée en grande pompe à Dakar en présence de plusieurs membres du gouvernement, elle se poursuit aujourd’hui plus discrètement, sans dynamique régionale clairement affichée.

L’élection pour désigner le successeur du Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la BAD se tiendra le 29 mai à Abidjan. Cinq candidats sont en lice : Amadou Hott (Sénégal), Sidi Ould Tah (Mauritanie), Maimbo Samuel Munzele (Zambie), Tolli Abbas Mahamat (Tchad) et Bajabulile Tshabalala (Afrique du Sud), seule femme en compétition.

6 COMMENTAIRES
  • Anta

    Cela ne doit pas étonner personne n’aime le Sénégal et les Sénégalais dans la sous région. Amadou Hott a clairement le profil et les compétences pour diriger la BAD.
    C’est pour cela d’ailleurs que dans la sous région le Sénégalais n’est pas aimé.

  • Sow

    Il fallait s y attendre avec une diplomatie aussi catastrophique dirigée le ministre des affaires étrangères le plus nul que le Sénégal a connu et une communication aussi nulle que celle du PM

  • David dioum

    La débâcle d’Augustin Senghor ne leur a pas servi de leçon,ils sont les seuls inconscients que notre diplomatie est a terre ! Quand un Marius sachant frise l’insulte au parlement de la CEDEAO devant des personnalités qui ont chemine près de 12 ans avec Macky,ils pensent que c’est sans conséquences ,ces gouvernants,vous ne les entendrez pas ,mais ils vont faire parler la foudre dans leur réplique silencieuse .Voir comment ils traitent leur prédécesseurs ne réjouis aucun dirigeants africains exceptés les tout nouveaux comme l’aes ,mais ceux sont une goutte d’eau dans la mer .S’ils ne changent pas leur attitude rancunière,ils le payeront très chère car a l’image de ces chef d’état ,le peuple sénégalais profond est ainsi ,il attend seulement.Cependant mieux vaut tard que jamais Une chance était le dialogue qui pointe a l’horizon,mais cela risque de virer au fiasco avec toutes ces personnalités emprisonnés.

    • Deug

      Le monde est confronté à des défis internationaux majeurs : guerre des tarifs commerciaux et autres enjeux internationaux : économiques, politiques, sociaux, environnements, conflits armés, entre autres. Dans ce contexte difficile, l’avenir de l’Afrique se pose en question vitale et primordiale. La BAD est un instrument important dans le développement du continent. L’enjeu dépasse votre vision simpliste et réductrice dans le choix de son futur président

  • Cheikh

    Il fait l’objet d’aucun doute que le candidat Sénégalais sera éliminé au premier tour avec le déclin inexorable du rayonnement de la diplomatie Sénégalaise
    Le Mauritanien bénéficie déjà d’un autre soutien de taille à savoir celui de la côte d’ivoire siège de la BAD
    Le candidat Mauritanien est très brillant et parle le français , l’anglais et l’arabe

    • Anonyme

      Il vient tout juste vient tout juste de lâcher les rênes de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea). Un atout ou un handicap? Notre candidat connait mieux la BAD en tant Vice-Président, l’Afrique et les défis majeurs à relever. Il possède les deux langues essentielles : l’anglais et le français. Il a tous les atouts en mains pour conduire la BAD vers de nouveaux sommets. Nous lui souhaitons tout le succès qu’il mérite

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