Préoccupation du GIABA face au retrait de trois pays de la CEDEAO

Préoccupation du GIABA face au retrait de trois pays de la CEDEAO

Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) a exprimé son inquiétude concernant la décision de la République du Mali, de la République du Burkina Faso et de la République du Niger de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Edwin W. Harris, le directeur général du GIABA, a fait part de cette préoccupation lors de l’ouverture officielle de la 41ème réunion de la commission technique plénière du GIABA, qui se tient du 26 mai au 1er juin 2024 à Pointe-Sarène.

Harris a plaidé auprès des dirigeants de ces trois pays afin qu’ils reconsidèrent leur décision dans l’intérêt de la paix et de la sécurité régionales, en appelant le Conseil des sages de la CEDEAO à poursuivre ses efforts de médiation.

« Ensemble, nous sommes plus forts. Ensemble, nous pouvons bâtir notre région et la rendre prospère et sûre si nous continuons à vivre ensemble en tant que frères et sœurs, un seul peuple et un seul destin », a-t-il déclaré.

Le GIABA, une institution spécialisée de la CEDEAO, est chargée de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest (LBCFT).

Alioune Dione, conseiller technique et représentant du ministre des Finances sénégalais à cette rencontre, a souligné l’importance de coopérer pour renforcer les dispositifs nationaux de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

« Ces fléaux qui minent nos économies fragiles, détournent nos ressources publiques et sapent la stabilité et la sécurité de nos sociétés, doivent être combattus avec rigueur, détermination et méthode conformément aux normes internationales », a affirmé Dione.

Il a également réitéré l’engagement du Sénégal dans la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.

Edwin W. Harris a rappelé que cette réunion aura pour objectif d’évaluer les progrès et les défis à mi-parcours, de développer des stratégies alignées avec le reste du réseau mondial pour lutter contre la criminalité transnationale.

0 COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *