.

Le GIABA et les nouvelles autorités en croisade contre le blanchiment de capitaux, financement du terrorisme

Le GIABA et les nouvelles autorités en croisade contre le blanchiment de capitaux, financement du terrorisme

Le Giaba a fait part de sa préoccupation sur le risque de « perdre trois de ses membres, la République du Mali, la République du Burkina Faso et la République du Niger, en raison de leurs retraits volontaires de la Cedeao« .

Edwin W. HARRIS Jr, le Directeur général en a fait part lors de la 41e réunion de la commission technique plénière du GIABA qui s’est tenue à Pointe Sarène, dans le département de Mbour. Il a, aussi été question de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

En l’état, souligne M. HARRIS Jr, « l’horloge tourne vers janvier 2024, et c’est dans ce sens que nous plaidons auprès des dirigeants de ces trois pays pour qu’ils reconsidèrent leur décision dans l’intérêt de la paix et de la sécurité régionales. Ensemble, nous sommes plus forts, ensemble nous pouvons bâtir notre région et ensemble nous pouvons la rendre prospère et sûre« .

Ils appellent ainsi le Conseil des sages de la CEDEAO à poursuivre leur médiation « afin que nous continuions à vivre ensemble en tant que frères et sœurs, un seul peuple et un seul destin« .

La question de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme a, aussi été abordée. Les autorités sénégalaise ont profité de cette rencontre pour rappeler leur engagement à lutter contre fléau, mais aussi contre la prolifération des armes de destruction massive.

Et selon Alioune Dione, représentant du ministre des Finances et du Budget, « ces fléaux, qui minent nos économies fragiles, détournent nos ressources publiques, décrédibilisent nos institutions, sapent la stabilité et la sécurité de nos sociétés doivent être combattus avec rigueur, détermination, méthode conformément aux normes et bonnes pratiques internationales. Les plus hautes autorités réaffirment l’engagement de haut niveau du Sénégal auprès de la CEDEAO et du GAFI dans la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive (LBC/FT/FPADM), conformément à ses convictions pour un système financier international plus intègre, donc plus sûr et plus stable« .

Pour sa part, Edwin W. HARRIS Jr, repris par Seneweb, estime que « le monde actuel est indéniablement en proie à des difficultés sans précédent dans la survie de l’espèce humaine. Il est donc urgent que nous collaborions pour prévenir les crimes qui s’ajoutent facilement aux désespoirs sociaux, économiques et politiques auxquels nous sommes déjà confrontés. Dès lors, il s’avère impérieux que nous ne laissions aucune place au blanchiment des capitaux, au financement du terrorisme, au financement de la prolifération et à d’autres formes de criminalité transnationale qui sont autant de vecteurs de la situation déjà difficile dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui« .

« La vision 2050, la paix, la prospérité et la sécurité ne peuvent être possibles et durables que lorsque les crimes transnationaux, notamment le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et d’autres infractions sous-jacentes telles que la corruption, l’abus et le trafic de drogues, la fraude et d’autres formes de criminalité, sont combattus en ayant à l’esprit l’objectif ultime qu’ils constituent des menaces pour la paix, la prospérité et la sécurité. Paix, prospérité et sécurité restent les socles de la Vision 2050 et c’est à ce titre que le Giaba continuera à travailler avec la Commission de la CEDEAO et les États membres pour envoyer un message clair que la vision 2050 peut être plus réalisable lorsque nous combattons ensemble tous ces crimes qui sont des facteurs qui empêchent la Vision 2050 de se réaliser« , a-t-il soutenu.

0 COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *