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Pr N Ndiaye : "Contrairement aux Sénégalais, les Rwandais sont disciplinés"

Le Sénégal a organisé ce samedi 26 octobre 2019, la journée nationale sur la dépigmentation communément appelée « Xeessal ». En marge d’un l’atelier, ce vendredi, dédié au soutien à l’autonomisation des organisations de défense des droits des femmes, financé par le Canada, Pr Ndioro Ndiaye a été accrochée par un reporter de Senego. A cet effet, elle est revenue sur les raisons d’une telle pratique difficile à combattre dans une société indisciplinée comme la société sénégalaise.

La dépigmentation : un vieux phénomène

« Cela fait longtemps que nous luttons contre de phénomène. C’est aujourd’hui un travesti. C’est juste des femmes qui veulent changer leurs peaux pour apparaître autrement qu’elles ne le sont », a rappelé Madame Ndioro Ndiaye.

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Les sensibilités sociales, un frein !

Pour le Professeur, « la société Sénégalaise a pourtant toujours réagi par rapport à ce phénomène » même si « de manière flagrante il y a des partis pris » qui entrent dans le groupe des éléments qui renforcent ce phénomène. « Les femmes, pour plaire aux hommes, se dépigmentent la peau.  Alors que sur le plan scientifique et médical, on a toujours indiqué que c’est une mauvaise pratique qui peut causer le cancer de la peau ».

Une société indisciplinée

« La société sénégalaise est difficile et complexe. Notre devoir c’est de l’orienter pour l’aider à garder sa bonne santé. Les populations doivent savoir raison garder et savoir  à quoi s’en tenir. Il y a une grande différence entre notre pays et les autres qui ont banni la production de ces produits néfastes. Notre citoyenneté active doit être mise en branle comme c’est le cas au Rwanda. Les populations restent insensibles aux messages. Mais contrairement au Rwanda, la population sénégalaise n’est pas disciplinée », rappelle Madame Ndioro Ndiaye.

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L’Etat joue son rôle

Pour elle, l’Etat du Sénégal fait son devoir c’est aux populations d’entendre les messages de sensibilisation et savoir quoi faire avec ces produits nuisibles qui sont très dangereux pour la santé de la peau.

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11 commentaires

  1. indignée

    Donc si je comprends bien, on parle d’émancipation, de maturité ou de progrès social quand les femmes appliquent leur droit à disposer librement de leur corps pour avorter, s’habiller de manière indécente, faire du vagabondage sexuel, etc …

    Mais quand il s’agit de leur droit à se dépigmenter, madame crie à l’indiscipline. Je trouve cela très paresseux pour une activiste dont le rôle est de cerner les causes profondes de ce fléau et d’y apporter des solutions durables.

    A l’avenir si vous devez prendre la parole pour insulter tout un peuple, alors restez chez vous Madame, c’est mieux pour tout le monde.


  2. niokhor

    Pure vérité ,madame ,tout le monde le sait ce sont les parents qui ont baisse les bras depuis fort longtemps ,laissez

    l’état tranquille ,c’est a partir des foyers des le plus jeune age que l’éducation s’inculque ,on ne laisse pas un enfant

    faire ce que bon lui semble ,il faut l’habituer aux barrières sociales afin qu’il comprenne ,ici la plus part (ca ce n’est pas

    tout le monde) on les laisse grandir dans l’indiscipline ,ce qui génère ces adultes invivables .


  3. Mimréw

    Ah bon,les Sénégalais moins disciplinés?

    En tout cas,le taux d’incidence du sida des Rwandais qui est de 2,89%(presque 3 fois plus élevé que celui du Sénégal), ne le démontre pas.


  4. Si cette societe est indiscipline cest parceque nos dirigeans ne montre pas un bon excemple ya trop de copinages dans ce pays du laxcisme de lindicipline carcteriser dans les temps avant les independance yavait la dicipline mes maintenant cest largent qui prend tout trop de mensonge de laisser aller justice police gendarmerie ya plus de respect a cause des politiciens il croient tout permie de faire il faudra voire notre assemblee nationale ya plus de valeur


    • Mimréw

      Ah bon,les Sénégalais moins disciplinés?

      En tout cas,le taux d’incidence du sida des Rwandais qui est de 2,89%(presque 3 fois plus élevé que celui du Sénégal), ne le démontre pas.


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