L’agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture indique que dans la corne de l’Afrique, la sécheresse menace la sécurité alimentaire de 17 millions de personnes. Selon l’organisation, plus d’un million de sénégalais sont menacés par la faim. Et les ménages ont commencé à réduire leur consommation alimentaire et à vendre leurs bétail dans les régions les plus touchées.
Fatick, Kaffrine, Diourbel et des « régions périphériques » du sud-est de la Casamance du nord comme Matam sont concernées par ce phénomène. Pour pallier cette situation « préoccupante », le Programme alimentaire mondial (Pam) compte mettre en place des programmes dans les zones vulnérables. Il s’agit de fournir des repas scolaires dans 2900 écoles primaires afin d’aider les familles à faire face à la soudure.
Cependant, les pouvoirs publics doivent travailler à l’amélioration des conditions de vie des populations, en vue d’inverser « la tendance révélée par les indices de pauvreté multidimensionnelle » dans certaines régions du Sénégal, estime Saliou Mbengue de l’Observatoire de la pauvreté et des conditions de vie (Opcv). « A Fatick, il y a des éléments de confort, c’est à dire l’accès à l’eau, l’électricité, aux routes, au transport… qui méritent d’être pris en compte », relève t-il.
Toutefois, il faut noter que sept millions de personnes « risquent de souffrir gravement de la faim » dans la région du Bassin du Tchad. C’est ce qui pousse le directeur général de la Fao à tirer la sonnette d’alarme auprès de la communauté internationale. Afin que ces derniers « agissent de manière urgente », sur « la crise qui sévit dans la région du bassin du lac Tchad, déchirée par les conflits qui a pour cause des décennies de négligence, une absence de développement rural et les effets du changement climatique« , explique José Graziano Da Silva patron de la Fao dans le journal L’Enquête.
Et le Sngal emergent dans tout ca
il faut dire plus de 10millions de sénégalais