Plan de sauvetage de l’école Sénégalaise, le cusems dit n’avoir pas été associé au réaménagement

Comme chaque année, le Sénégal entreprend, après des mois de perturbation du calendrier scolaire occasionnée par des grèves intempestives, les acteurs de l’école, enseignants comme Etat, s’adonnent à un tortueux exercice de réaménagement du calendrier pour sauver les quelques dates restantes avant les examens ou compositions de fin d’année.

A cette effet, le Cusems, par la voie de son secrétaire général dit n’avoir point été associé dans le cadre de la mise en oeuvre du plan de réaménagement du calendrier scolaire pour rattraper les heures perdues, qu’ils ne doivent, selon eux, pas à la l’Etat en donnant les raisons0

« Sur la question du réaménagement du calendrier, nous n’avons pas été associés. Nous avions signalé au Premier ministre que les enseignants ne doivent aucune heure au gouvernement. Les heures non effectuées ont été ponctionnées. Sur le cas des ponctions, nous avons émis des réserves. Nous n’avons aucune responsabilité. Nous pensons que c’est du sabotage, de l’arbitraire pour faire mal », a déploré Adoulaye Ndoye S/g Cusems.

De poursuivre : « Par conséquent, si demain les gens veulent aller au delà du 31 juillet 2018, il faut que l’Etat en tire les conséquences, car nous ne devons aucune heure à l’Etat. Si on constate des résultats catastrophiques, il ne faut que les gens disent que c’est à cause de la grève. Il fallait prendre le temps et discuter pour dégager des mesures d’accompagnement. On ne peut pas ponctionner les salaires des enseignants et leur dire d’aller au-delà du 31 juillet 2018. »

Selon lui : « Le gouvernement, notamment le ministère de l’Education nationale, sera tenu pour responsable s’il y a perturbation. Nous avons fait ce que nous devions faire. Les gens ont décrié ce réaménagement. Les parents d’élèves doivent se lever pour dire que ce réaménagement ne peut pas combler le déficit d’heures. »

Et pour terminer, monsieur Ndoye d’estimer à sud fm : « Nous pouvons dire sans risque de se tromper que le réaménagement ne peut pas combler le nombre d’heures perdues. Les gens doivent comprendre que le réaménagement n’est pas pertinent. Nous attendons toujours la réaction du Premier ministre qui avait promis de nous revenir sur les ponctions. »

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