Pèlerinage : Grogne des voyagistes privés

Les voyagistes privés veulent plus de considération à l’endroit de la délégation générale du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam (Mecque). Entre autres points de leur mémorandum, l’agrément iata, la privatisation du pèlerinage et le quota du Sénégal.

Ils sont fermes et veulent se faire entendre. Les voyagistes privés qui se sont fendu d’un mémorandum lors de leur assemblée générale de ce samedi. « L’iata, c’est tout simplement, l’association internationale pour la vente de billets. Pas autre chose. C’est aussi simple que cela. Nous ne sommes pas des émetteurs de billets. Nous sommes tout simplement des convoyeurs de pèlerins, des gens qui sont chargés d’encadrer correctement des pèlerins », a notamment déclaré leur porte-parole du jour, Cheikh Bamba Dioum.

Agrément iata

Droit dans leur botte, ils assurent que la délégation générale du pèlerinage ne peut pas nous exiger du jour au lendemain d’avoir un agrément iata avec un délai de surcroit, trois mois. « Ce qui est impossible. Il faut qu’ils reviennent sur cette décision », a fait savoir le porte-parole ajoutant qu’ils sentent que la délégation est en train de s’agripper sur son « petit quota ».

Solution

La privatisation intégrale du Hajj, une solution pour ces organisateurs privés. Ce, pour éviter les couacs notés sur le Hajj précédent. « Le premier ministre, Mouhammad Boune Abdallah Dionne leur avait clairement signifié en 2016 qu’il fallait chaque année, enlever 500 de son quota de 2000. A partir de ce moment, c’est en 2018 qu’ils devaient épuiser ce quota-là. Et que la privatisation intégrale devait intervenir en 2019. Nous sentons déjà qu’il y a un jeu de découragement quelque part », a dit M. Dioum.

Macky Sall

Cheikh Bamba Dioum et Cie rappellent au chef de l’Etat – Macky Sall – qu’ils convoient 11.000 pèlerins. Et d’ajouter qu’ils sont capables de faire autant pour les 13.000 pèlerins. « Nous disons aussi au chef de l’Etat, vu tous les problèmes que nous vivons sur le pèlerinage, nous pensons qu’il est temps de confier le pèlerinage à la Mecque à des gens expérimentés (…) », conclut M. Dioum.