Peine capitale requise contre onze officiers en RDC: le retour controversé de la peine de mort

La Haute Cour militaire de Goma (RDC) a été le théâtre d’une audience publique où le sort de onze officiers du 223ème bataillon des FARDC a été au cœur des délibérations. Ces derniers, accusés de « lâcheté, faux et usage de faux et incitation à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline », pourraient faire face à la peine capitale si reconnus coupables, rapportent des sources médiatiques.

Cette réquisition de l’ultime sanction surgit dans un contexte où la RDC a réinstauré la peine de mort, levant un moratoire en place depuis vingt ans. Cette décision de rétablissement, qui a suscité de vives critiques de la part des organismes de défense des droits humains et de l’Eglise catholique, pourrait entraîner la première application de cette sentence depuis son interruption.

L’Organisation internationale de lutte contre l’injustice et la corruption électorale (OILICE) s’est exprimée par la voix de son coordonnateur, Gladis Kingombe, exprimant la crainte que la peine de mort devienne un outil politique de répression : « Nous avons peur que la peine de mort soit un espace pour que les décideurs politiques éliminent leurs adversaires », a-t-il déclaré, une inquiétude partagée par de nombreux observateurs.

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire