Le Parlement européen a rejeté, ce jeudi 10 juillet, une motion de censure dirigée contre sa présidente, Ursula von der Leyen. Le vote, qui s’est tenu à Strasbourg, fait suite à des accusations de manque de transparence concernant des échanges de SMS avec le PDG de Pfizer.
Rejet massif de la motion
360 eurodéputés ont voté contre la motion, 175 pour et 18 se sont abstenus. L’initiative, portée par l’eurodéputé d’extrême droite Gheorghe Piperea, était soutenue par une grande partie de ce groupe politique.
Accusations de manque de transparence
La motion de censure reprochait à Ursula von der Leyen son manque de transparence quant à ses échanges avec le dirigeant de Pfizer, notamment concernant les négociations sur les vaccins anti-Covid. La motion avait été annoncée début juillet et devait être débattue le 7 juillet avant le vote du 10 juillet.
La présidente de la Commission a nié tout « contact secret » avec le PDG du laboratoire pharmaceutique.
Contexte politique tendu
Malgré les critiques de nombreux eurodéputés concernant le manque de transparence de Mme Von der Leyen, peu ont souhaité soutenir une motion initiée par l’extrême droite. En début de semaine, la présidente de la Commission avait qualifié les auteurs de la motion d' »antivaccins » et d’admirateurs de Vladimir Poutine, tentant ainsi de remobiliser la majorité « pro-européenne ».
