Nouvelle ère politique au Sénégal : la fastidieuse étape de formation d’un gouvernement pour Diomaye

À peine le rideau tombé sur les élections, le nouveau Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, ne chôme pas. Avec l’annonce de la formation de son gouvernement prévue pour le 5 avril, l’heure est au recrutement. Mais attention, pas n’importe comment : Diomaye veut du lourd, du sérieux. Il vise la crème de la crème avec un gouvernement mixte, combinant technocrates aguerris et pépites de la diaspora.

Après avoir raflé la mise avec 54,28 % des voix dès le premier tour, on peut dire que Diomaye a réussi son entrée en scène, signant le grand bal des changements tant attendus. Le message est clair : les électeurs voulaient du neuf, et ils l’ont eu. Mais maintenant, place à l’action.

Dans son tout premier discours en tant que Président élu, le 25 mars, Diomaye n’a pas manqué de souligner ses critères de sélection : compétence, intégrité, et patriotisme, sans oublier une petite pincée d’audace en ouvrant les portes à des Sénégalais de tous horizons, y compris ceux éparpillés aux quatre vents.

Mais voilà, la formation du gouvernement, c’est un peu comme composer une équipe de super-héros : chaque choix a son importance et sera scruté à la loupe. La grande question est de savoir si Diomaye va vraiment trancher dans le vif pour tenir ses promesses de rupture, ou s’il devra jouer les équilibristes, ménageant ses alliés tout en essayant de rafraîchir l’air du pouvoir.

Ce qui est sûr, c’est que les urnes ont parlé fort et clair, donnant à Diomaye un mandat clair pour incarner le changement, face à un Amadou Ba qui, malgré ses 35,79 %, semblait porter le fardeau de la continuité de l’ère Macky Sall. Quant aux autres candidats, ils sont restés loin derrière, avec moins de 3 % des voix chacun, montrant que la bataille était clairement à deux.

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