Nicolas Sarkozy nie tout financement libyen au tribunal de Paris

Nicolas Sarkozy nie tout financement libyen au tribunal de Paris

Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française, a pris la parole pour la première fois au tribunal de Paris, réfutant catégoriquement les accusations de financement illégal de sa campagne électorale de 2007, supposément par la Libye de Mouammar Kadhafi. Ce procès, qui doit durer quatre mois, met en lumière des soupçons persistants sur l’implication de fonds libyens dans sa campagne.

Lors de cette première intervention, M. Sarkozy a fermement déclaré : « Vous ne trouverez jamais, jamais non pas un euro, mais pas un centime libyen dans ma campagne », insistant sur l’absence de preuve à son encontre après « dix années de calomnie » et une enquête prolongée de dix ans. Il a souligné l’absence de corruption dans son dossier, clamant qu’il n’y a « pas d’argent de la corruption, car il n’y a pas eu de corruption du candidat ».

M. Sarkozy a identifié trois « catégories d’escrocs » qu’il accuse d’alimenter ces soupçons. En premier lieu, les anciens membres du « clan Kadhafi », qui, selon lui, ont propagé ces allégations avant la chute du régime en 2011. Il a également critiqué ceux qui ont fabriqué une note libyenne, citée par Mediapart, prétendant un financement de 50 millions d’euros, qualifiée par l’ancien président de « faux grossier ». Enfin, il a mentionné Ziad Takieddine, un intermédiaire libanais, actuellement en fuite, qui aurait fourni plusieurs versions contradictoires aux enquêteurs.

Sarkozy, qui est jugé pour corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne ainsi qu’association de malfaiteurs, risque une peine allant jusqu’à dix ans de prison et 375 000 euros d’amende. En outre, il pourrait perdre ses droits civiques pour une période pouvant atteindre cinq ans.

Face au Parquet national financier, critiqué par l’ancien président pour sa sévérité, Sarkozy a semblé vouloir apaiser les tensions en déclarant : « Chacun y met son cœur ». Malgré les fréquentes accusations portées contre certains magistrats impliqués dans ses affaires judiciaires, il a affirmé ne pas vouloir régler de comptes avec l’institution.

L’article relatant ces déclarations a été initialement publié par Le Monde en collaboration avec l’AFP, mais il est également couvert par nos confrères de Sud Quotidien, offrant un éclairage supplémentaire sur ce procès médiatique.

2 COMMENTAIRES
  • YES

    « Demandez à ce clown de rendre l’argent qu’il a volé au peuple Libyen. »

    Salif el Islam Kadafi

  • Janko

    MENTEUR VOLEUR CRIMINEL DE GUERRE

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