Avec Wade, « touche pas à ma constitution » avait été la chose la plus partagée par les sénégalais. Aujourd’hui Macky qui aura évité de tomber dans ce piège n’échappe pourtant pas à la vindicte politique. Il est voué aux gémonies par une bonne partie des politiciens.
Au crépuscule de son magistère, le président Wade avait été contraint par le slogan « touche pas à ma constitution »scandé par les sénégalais. Face à ses projets de réforme, il avait fini par reculer à l’époque. Son successeur qui s’attèle aujourd’hui à la réduction de son mandat de 7 à 5ans s’est heurté à l’avis du Conseil Constitutionnel qui lui prescrit un septennat au risque de violer la constitution.
Au demeurant dans la jungle politique, l’on comprend aisément que les manœuvres n’obéissent guère à des critères diachroniques mais plutôt à des critères purement politiciens. Si le président Macky violait la constitution, la situation politique du pays serait invivable. Mais éviter aussi de tomber dans ce piège ne serait jamais de tout repos pour lui. C’est dire que le machiavélisme qui caractérise le monde politique est éthéré à tout point de vue.
L'erreur grotesque pour ne pas dire fatale de Macky , c'est d'avoir continué à faire sincèrement croire aux Sénégalais qu'il allait tenir sa promesse , et que le conseil constitutionnel allait lui donner son aval , alors qu'il savait très bien qu'il serait recalé pour preuve quand Moustapha Lô disait que Macky devrait respecter l'avis du conseil alors qu'il était farouchement contre . Moi personnellement j'aurai préféré qu'il Tena sa promesse ,mais je sais que quelque fut sa décision , personne dans l'opposition ne lui aurait fait de cadeau et je pense même à y réfléchir qu'en respectant l'avis du conseil il a sauvé la république .
Si ce que tu dis est vrai alors Macky SALL n'avait pas à aller promettre partout dans le monde qu'il va réduire son mandat à 5 ans. Dans la mesure où les membres du Conseil Constitutionnel sont ses suppôts ses agents et ses subordonnées il n'avait qu'à à leur dire faite tout pour que ma promesse au peuple ne soit pas vaine.