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Moustapha Cissé Lô : "Réformer l'organisation interne de la Cedeao est un défi qui s'impose à ses dirigeants"

Le Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest doit revoir son « organisation interne », a affirmé, vendredi, à Abuja, son président Moustapha Cissé Lô et relayé par l’agence de presse sénégalaise.

 Selon M. Lô, cette réforme est un « défi » que doit relever cette institution communautaire à la suite de l’adoption, le 17 décembre dernier, par les chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO, d’un texte relatif au « renforcement » de ses « prérogatives ».
 
Il intervenait à une session extraordinaire du Parlement de la CEDEAO, ouverte vendredi, à Abuja, pour prendre fin mercredi prochain.
 
Le texte adopté par les chefs d’Etat appelle l’organe parlementaire à « exercer les fonctions traditionnelles d’un Parlement ». 
 
Il permet à l’institution parlementaire dirigée par Moustapha Cissé Lô d’être « obligatoirement saisi et d’émettre des avis sur un certain nombre de politiques et programmes de la communauté́ (la CEDEAO, Ndlr) ».

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« Les parlementaires de la CEDEAO seront sollicités pour donner des avis simples, des avis conformes et des avis contraignants » sur l’organisation de leur institution, a dit Moustapha Cissé Lô, qui est par ailleurs vice-président de l’Assemblée nationale du Sénégal.

Le texte adopté en décembre par les chefs d’Etat de l’organisation régionale « impose alors le défi de repenser l’organisation interne du Parlement, sa disponibilité, son engagement à pousser plus loin la démocratie ».
 
M. Lô a exhorté ses collègues « à mériter et à consolider cet acquis, et à œuvrer plus profondément dans l’amélioration de la démocratie au sein de la CEDEAO ».
 

Il a salué la « bonne tenue », fin 2016, des élections présidentielles au Ghana et en Côte d’Ivoire, et « le rétablissement des droits du nouveau président de la République de Gambie, Adama Barrow ».
 
Ce dernier a pris le pouvoir à Banjul, grâce à une médiation de l’organisation, à la suite de la contestation de sa victoire par son prédécesseur Yahya Jammeh, lors de l’élection présidentielle du 1er décembre.
 
Le vice-président de la Commission de la CEDEAO, Edouard Singathey, cité par le communiqué, affirme que « la crise en Gambie démontre la pertinence du renforcement des prérogatives du Parlement » de l’organisation.
 
A l’occasion de la session parlementaire ouverte ce vendredi, M. Singathey a aussi rappelé « les nombreux défis politiques, socioéconomiques et sécuritaires auxquels la CEDEAO est confrontée ».

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