Le coordonnateur du Cadre de concertation libéral, face à la presse mercredi, a abordé plusieurs questions d’actualité. Mouhamed Samb s’est penché, entre autres, sur le comportement de l’opposition, l’augmentation des députés , l’alternance générationnelle, l’affaire Bamba Fall…
Pour l’augmentation des députés de 150 à 165, le coordonnateur du Cadre de concertation libéral, qui vient d’effectuer une tournée en Europe et au Maroc, est d’avis que « le travail du député à la base reste à désirer. Les députés qui se nourrissent de l’argent du contribuable sénégalais ne sont pas bien vus par les populations. Et pourquoi pas ne pas leur octroyer des sessions d’indemnités? » Toutes choses qui lui font dire que « les Sénégalais de l’extérieur n’ont pas d’interlocuteurs valables ».
M. Samb n’a pas été tendre aussi avec l’opposition. «Nous ne sommes pas dans une République bananière. L’opposition doit savoir raison garder. On ne l’empêche de critiquer, qu’elle fasse des critiques objectives pour que, des deux bords, tout le monde en puisse tirer profit», indique dans sa déclaration liminaire, Mouhamed Samb.
Le coordonnateur du Cadre de concertation libéral, s’invitant dans l’affaire Bamba Fall, trouve que « c’est tout à fait normal que ce dossier atterrisse sur la table du juge afin qu’on puisse identifier les fauteurs de trouble, parce qu’il y a des casses et autres menaces de morts. Cela permettra aux autres formations politiques de ne pas commettre les mêmes erreurs ». Cependant, reconnait M. Samb, « le Ps manquant de moyens a perdu la bataille, depuis 2000 et c’est impossible qu’il revienne au pouvoir., leur seul salut est de soutenir le président Macky Sall ».
Et quid du président Macky Sall qui aurait tiré les ficelles dans les affaires Ps et l’Afp? « Non, Tanaor et Niasse sont majeurs pour qu’on puisse les manipuler. Macky Sall se situe au dessus de la mêlée. Il ne s’immisce pas dans les affaires des partis », coupe-t-il court.
Mais Mouhamed Samb ne dédouane outre mesure « le Ps, l’Afp qui doivent opter pour une alternance générationnelle laissant la place aux jeunes émergents. Et Niass, Tanor et Cie doivent débarrasser le plancher ».
En perspective des joutes électorales, les Législatives et la Présidentielle, plaide-t-il, « Bennoo bokk yaakaar doit communiquer davantage pour que Macky triomphe partout ».