Le décès en couches de Astou Sokhna pour négligence médicale a suscité la colère des Sénégalais. Et le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) a demandé à l’Etat du Sénégal d’organiser des assises de la santé pour diagnostiquer le mal.
Au bout de l’enquête
« Le SAES en appelle au sens élevé des responsabilités des uns et des autres pour gérer au mieux cette situation regrettable. Pour cela, il sollicite que l’enquête ouverte soit menée jusqu’à terme et que les mesures appropriées soient prises et appliquées« , lit-on dans le communiqué du SAES transmis à la rédaction de Senego.
Les maux
Le document poursuit : « le SAES exhorte l’Etat du Sénégal à organiser dans les meilleurs délais les assises de la santé pour diagnostiquer et apporter une solution correcte à tous les maux dont souffre ce secteur névralgique et invite les autorités à réfléchir sur la nécessité de rationaliser et de contrôler les écoles de formation en santé. »
Compétence transférée
Le SAES rappelle que la santé est une question de haute importance sociale et de souveraineté nationale. Par conséquent, il invite l’État à repenser le modèle et la pertinence du transfert de cette compétence aux collectivités territoriales.
Repenser le secteur de la santé
Le SAES demande à l’État du Sénégal de travailler à la mise en place, dans le cadre d’une stratégie décennale, d’un plateau technique relevé et des conditions optimales d’exercice pour les professionnels de la santé.
