« La victoire exige qu’on y croit en dépit des signes qui prédisent le contraire. Nous sommes sommes prêts. La victoire aussi ». Parlons de faits. Car pour beaucoup, ils sont les meilleurs avocats et les meilleurs juges.
Le statut du professeur n’intéresse pas trop ici. Il est connu de tous et sans équivoques. On évoque son existentiel, son action, bref les actes. Dès le début de ses fonctions, le professeur Mary Teuw Niane livrait les prémices d’un succès douloureux. Il décida de la refonte du système. Ceci après une approfondie et âpre auscultation. Avec des programmes de changement soubassés par une analyse manichéenne de la situation.
D’abord l’initiative de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur CNAES. Ladite concertation accoucha de 78 recommandations. Le parachèvement est rendu possible par un conseil présidentiel sur l’avenir de l’enseignement supérieur sur fond de fortes directives. En bon rédempteur, il revalorise les droits d’inscription des étudiants malgré les déflagrations et fins de non recevoir opposées par le corps vastement constitué: le monde universitaire.
Il initie les bourses d’excellence pour les meilleurs étudiants des universités. Il mit le cap sur sur les matières scientifiques et leur promotion. Pour la première fois de son histoire, le Sénégal dispose d’une plate-forme d’orientation des étudiants : le Campusen. L’une des meilleures en Afrique sinon la seule. Une plate-forme dont les concepteurs et réalisateurs sont des professeurs et des étudiants de l’université Gaston Berger de saint louis: preuves de patriotisme et de compétence.
Ensuite, il lance un audit du fichier national d’octroi de bourses. Le résultat, plus de 25 milles comptes fictifs bénéficiaient de la bourse sans en avoir droit. Signes de courage et de transparence. La survenue de l’UVS, de l’ UVA, des ENO et l’introduction du numérique dans le monde universitaire sont autant d’actes qui prouvent son ingéniosité. Que dire de plus du mérite du professeur? Après son départ, il y a un an 6 mois, l’actuel ministre de l’enseignement supérieur nous fait des confessions d’échec, de démission.
Aucun acte posé. Aucun programme sérieux ficelé. Avec lui, nous vivons le supplice moyenâgeux du statu quo, de la régression. L’actuel ministre n’est, enfin capable que de la rusticité. Je ne dirais pas gaucherie. Car pour innover et réformer, il faut de la foi. La foi sans les actes ce n’est pas la foi. C’est de l’amateurisme ambiant. Mon ami autodidacte Diafara Sadikhou Fofana m’avait appris que » c’est à travers la politique que l’on choisit nos dirigeants mais c’est le développement qu’on attend d’eux « .
Monsieur le président de la République, il vous est loisible de choisir vos collaborateurs. Par contre, on peut toujours vous aider à reproduire plus de déterminants en vous suggérant des pistes du bon viatique. C’est vrai, le parti en ce qui le concerne ne représente qu’une « faction du peuple, alors que la souveraineté populaire est indivisible ». Satisfaire la souveraineté populaire c’est désigner les bons officiels capables de rendre service conformément aux aspirations du peuple et à votre vision politique du pays.
Agir sur la partie non fatale du devenir est encore possible si toute fois nous nous rendons compte du niveau de déshérence du monde universitaire dont l’appareil le coiffant s’érige en théologie de l’impuissance et du renoncement. Monsieur le président de la République, sauvez votre ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Il n’y a pas, pour l’instant, » d’actes de Dieu ».
Il est seulement capitonné de mauvais vouloir et de préjugés. L’actuel ministre auteur du terme « ça étouffe là » continue lui-même d’étouffer et de s’essouffler. changez de fusil d’épaule s’il vous plaît monsieur le président de la République. Mes meilleures considérations.
vive son excellence
Je pense que le president a assez de dossier sur sa table mais il saura se libere pour s’occuper de ce probleme
Le president est toujours a l’ecoute de ses citoyens.
Il est vierge à ce poste.
Laissez lui le temps de se faire la main, avant de le vouer aux gémonies…
N’avez-vous noté aucun changement au COUD, qt aux infrastructures d’accueil des apprenants…?