L’ancien commandant de gendarmerie, Ibrahima Dramé, est attendu devant le tribunal le 6 novembre prochain. Il devra répondre des accusations de menaces de mort, d’outrages et de complot contre l’autorité de l’État. Son incarcération remonte au 28 février 2024, suite à une plainte déposée par Me Baboucar Cissé pour le compte de la gendarmerie nationale.
Des menaces explicites envers de hauts gradés
Les accusations portées contre Ibrahima Dramé font suite à des propos menaçants proférés à l’encontre de plusieurs hauts gradés de la gendarmerie. Parmi les officiers visés figurent le général Moussa Fall, le colonel Abdou Mbengue, commandant de la Légion de Dakar, et le colonel Cheikh Faye, commandant de la Légion de gendarmerie.
Dans un message adressé au général Fall, Ibrahima Dramé aurait notamment déclaré : « Tu m’as radié de la gendarmerie, mais tu vivras pire que ce que tu m’as fait subir. Je connais le nom de ton épouse, de ton fils, et de tes proches. » L’ancien commandant aurait également affirmé ne plus rien avoir à perdre, évoquant son séjour en prison. « Je n’ai pas peur de toi, car la fin de ton pouvoir approche. Pour quelqu’un qui a passé plus d’un an en prison, la peur n’a plus sa place. (…) J’ai partagé plus de deux mois la même cellule que Bassirou Diomaye Faye au Cap Manuel, et cela n’est pas négligeable… » a-t-il déclaré, selon Emedia.
Un procès attendu
Le procès d’Ibrahima Dramé, prévu le 6 novembre, est particulièrement attendu compte tenu de la gravité des faits reprochés et des personnalités impliquées. L’affaire avait déjà fait l’objet d’articles de presse.
Vous vous adresser à un officier supérieur de l’armée Sénégalaise (respect) S.V.P merci
Au Sénégal, tout le monde se moque de la loi, même des commandants de gendarmerie.
Kou gnaf ndayam kou melni générale moussa fall guisoumako