Me Oumar Youm plaide la « dépénalisation » du délit d’offense au chef de l’Etat…

Me Oumar Youm plaide la « dépénalisation » du délit d’offense au chef de l’Etat…

« L’offense au chef de l’État est un délit périmé« , d’après Me Oumar Youm. L’ex-ministre des Forces armées sous Macky a fait part de sa position sur ce délit qui, selon lui, doit être supprimé afin de renforcer la démocratie.

« Une menace pour la liberté d’expression en raison de son effet dissuasif sur les voix dissidentes… Cela va à l’encontre d’une démocratie ouverte, apaisée et dynamique« , a soutenu Me Youm. Non sans souligner que l’exercice du droit des citoyens de critiquer leurs dirigeants « doit se faire sans craindre des représailles judiciaires d’un ministère public souvent à l’affût« .

Dans une démocratie véritable, souligne-t-il sur « Le Quotidien », « les différentes voix de la société, les bonnes comme les moins bonnes, doivent être entendues. Et cela inclut les voix qui expriment des critiques fortes, par endroits désobligeantes, voire maladroites, envers les autorités politiques… Il est crucial que les lois concernant l’offense au chef de l’Etat, par une curieuse et récente interprétation au Premier ministre (qui a des attributs propres distincts de ceux du président de la République), soient revues objectivement à l’aune de notre démocratie majeure et mises en conformité avec notre Constitution et les normes internationales en matière de liberté d’expression« .

Il poursuit : « Protéger la liberté d’expression, c’est protéger la démocratie et la maintenir vivace dans une société où le débat, la critique et la diversité d’opinions doivent être encouragés et respectés. Je soutiens, sans réserve, l’initiative de dépénaliser le délit d’offense, qui est une infraction rétrograde, périmée, inadaptée à l’air du temps, à notre démocratie. Il est évident que l’abrogation du délit d’offense ne doit pas être une licence à l’injure, à l’incitation à la haine et à la diffamation… Pour autant, comme toute liberté, celle d’expression, aussi essentielle qu’elle soit, doit être exercée avec responsabilité. En cas de dérapage fautif, le droit applicable entre citoyens devrait tout bonnement s’exercer librement et dans le respect de la légalité (l’égalité des armes)« .

10 COMMENTAIRES
  • Diédhiou

    Pourquoi ne l’aviez vous pas fait sous votre magistère ?

    • TruthHurts

      C’est un hypocrite qui ne mérite même pas d’être appelé maître.
      Voilà des hypocrites qui souillé la justice

  • SUNUGAAL

    Vous auriez dû y penser avant 12ans au pouvoir à foutre la mer2 chacun son tour. Pas de dépénalisation au contraire le délit sera même renforcé. Vous allez voir qui est qui espèces de minables.

  • Kaylen

    Un intellectuel malhonnête est pire que la peste.

    • TruthHurts

      💯
      Hypocrisie bakhoul. Ki mome je ne peux plus avoir du respect pour lui

  • adamasylla

    MAINTENANT ? khana tu viens d arriver au senegal ?

  • A Gueye

    C est que ridicule ne tue pas ici

  • Momo

    Wa mais kii nit leu? Vraiment le ridicule ne tue pas.

  • Zagalo

    C’est vraiment triste pour ces perdants.

  • Fadilou

    Pourquoi bi sénégalais yi bougé ngene vote lois bi donne pénalisé affaire de gordjigene ngene bagnole yenn nopalou lenn rek gni topato wougnou senn ay khalate

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