Le nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats, Me Mbaye Guèye, tire la sonnette d’alarme sur une violation d’une disposition que le chef de l’État veut voir appliquée notamment la présence d’un avocat aux premières heures de l’arrestation d’un prévenu
« Je dois préciser, pour le regretter, que nous notons effectivement des résistances de la part de certains agents et officiers de police judiciaire qui rechignent encore à appliquer le nouveau texte encadrant les dispositions du règlement 05 de l’Uemoa qui prévoit la présence de l’avocat aux côtés de son client, dès les premières heures de son interpellation. »
Me Guèye ne désespère pas, mais se veut ferme. « Nous osons penser qu’il s’agit juste de dernières résistances d’une longue pratique ancrée dans les mœurs, mais qui ne doit plus avoir cours dans notre pays. Nous saisirons, dans un premier temps, de la question, toutes les autorités compétentes, alors surtout que le président de la Réublique a déjà demandé que l’Administration applique les dispositions du règlement 05 de l’Uemoa. Nous espérons que cette saisine suffira. Mais nous tenons à rappeler qu’aucun agent ou officier de police judiciaire ne peut violer impunément les droits de la défense. »
Avec L’Observateur
le Bukina Faso a appliqu le texte UEMOA qui permet la prsence de l’avocat lors de l’audition .Cependant le Sngal et d’autres tats de l’UEMOA n’ont pas appliqu ce texte .Mais il existe un texte ratifi par les tats de de l’UEMOA et qui tarde tre appliqu .Ce texte date de 2014
Merci monsieur le Bâtonnier! Il faut une application bienveillante de la loi pour défendre les droits des prévenus que certains flics tabassent ou insultent pour tirer des aveux afin de bâcler les dossiers! C’est regrettable que cela se passe en 2016 dans nos pays! Il faut sévir car tout prévenu est un présumé innocent jusqu’à preuve du contraire ??