Matricide: Jean Diokh poignarde 200 fois sa mère, la décapite, et apporte à la police sa…tête

Lorsque les policiers alertés par les voisins passaient le seuil familial des Diokh, le meurtre atroce de Pauline Amovin, 53 ans avait été déjà exécuté. Cet acte barbare venait de mettre un point final à la longue et courageuse bataille de la mère pour offrir un meilleur avenir à son fils unique de 25 ans, de père sénégalais, renseigne La Tribune.

Jean Claude Diokh a été élevé par sa mère, après le divorce de ses parents, son père étant rentré au Sénégal depuis longtemps. Mêlé à une bataille rangée contre des arabes, il a pris deux mois de prison, chose qu’il a considérée comme une injustice, ce qui le fera sombrer, d’autant aussi que la présence paternelle lui manquait. Ce point noir dans son casier le traumatisait à tel point que sa mère voulait lui en trouver un autre vierge.

Cette peur du casier vierge devient une obsession surtout qu’en janvier 2016, il devait signer son premier contrat et ses futurs employeurs de joindre son casier judiciaires aux documents demandés. Même après avoir obtenu un casier vierge de la part de l’avocat requis par sa mère, Jean Claude Diokh avait sombré dans la démence.

Irréparable s’est produit car il a asséné plus de deux cents (200) coups de couteau à sa mère, avant de l’éviscérer et dispersé ses restes dans tous les coins de l’appartement. Il a présenté la tête décapitée de sa mère avant d’être neutralisé par cinq (5) décharges de pistolet à décharge électrique. Il a ensuite été conduit à l’hôpital Louis Mourier de Colombes avec prise en charge, avant de subir un examen psychiatrique et des analyses toxicologiques.

Pourtant, sa défunte mère disait de lui: « Jean Claude n’est pas un mauvais garçon mais, il a des blessures, au fond de lui. Je serai toujours près de lui pour surmonter toutes les épreuves et ma famille aussi. Nous l’aiderons, comme nous l’avons toujours fait. Merci pour cette attention pour mon fils. Que Dieu vous bénisse. »