La situation au Maroc demeure préoccupante suite au violent séisme qui a frappé le pays vendredi dernier. Selon le dernier bilan, le nombre de victimes s’élève désormais à 2862 morts, un chiffre qui ne cesse de grimper. Plus de 72 heures après le cataclysme, les espoirs de retrouver des survivants s’amenuisent.
Les volontaires et secouristes restent mobilisés dans les régions de Marrakech et d’Agadir, épicentres de ce tremblement de terre. Malgré leurs efforts, les conditions difficiles, notamment les éboulements dans la zone montagneuse du haut-Atlas, rendent l’accès aux villages sinistrés compliqué.
Le séisme, d’une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter, est le premier de cette envergure à frapper le Maroc depuis plus d’un siècle, selon l’Institut National de Géophysique. En plus de Marrakech et Agadir, Rabat, Casablanca, Meknès, Fès et Taroudant ont également été touchées.
Une réplique a été ressentie dimanche, de degré moindre, mais les spécialistes alertent sur la possibilité de survenance d’autres répliques. Cette situation a créé une atmosphère de crainte parmi la population. Des pays comme l’Espagne, le Qatar et la Tunisie ont été autorisés à envoyer des secouristes. Cependant, la France n’a pas reçu l’autorisation d’intervenir dans les opérations de secours, une décision qui a suscité des interrogations.
