Le coordinateur des cadres de La République des Valeurs faisait partie des invités dans l’émission « JAKAARLO » de la Tfm, ce vendredi 26 janvier 2024. M. Mamadou AW est revenu sur plusieurs points de l’actualité, notamment l’affaire de la double nationalité du candidat recalé de PDS.
« Nous n’avons rien de personnel contre M. Karim Wade et son parti le PDS, mais il s’agit ici d’une violation des règles constitutionnelles. M. Wade avait bien la possibilité de renoncer à son autre nationalité et depuis bien des années, avant de prétendre participer aux élections présidentielles« , a soutenu M. AW.
Une petite anecdote…
Qui poursuit : « Et c’est la constitution qui l’exige dans son article 28, pour quiconque voudrait devenir président de ce pays« . Il rappelle ainsi une épisode lors le passage de Thierno Alassane Sall à l’ARTP, à tant que Directeur général. Alors que son parti venait de prendre le pouvoir en 2012, ses camarades de l’APR lui demandaient de se débarrasser des partisans de Karim Wade (Génération du concret), salariés dans la boîte. D’après lui, TAS a catégoriquement refusé de se plier à cette demande collective avant de défendre que « ces salariés, bien qu’ils soient du PDS, restent avant tout des sénégalais comme nous. Et ne doivent être vus comme des ennemis à abattre« .
A travers cette anecdote, Mamadou AW justifie les « positions de principe » que son mentor a toujours eu depuis toujours.
« Dans la constitution sénégalaise, l’article 28 dit : ‘Tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise, jouir de ses droits civils et politiques, être âgé de trente cinq (35) ans au moins et de soixante quinze (75) ans au plus le jour du scrutin. Il doit savoir écrire, lire et parler couramment la langue officielle’… Ç’aurait été un autre, même un proche, nous l’aurions dénoncé« , fait-il savoir.