L’obscurantisme, l’une des marques du champ politique au Sénégal

Invité à l’émission politique Objection de la radio Sud Fm de ce dimanche 18 septembre, le professeur d’histoire et d’archivistique à l’Ebad, Mbaye Thiam pense que, depuis 2000, les coalitions politiques sont sans perspectives objectives. Pour lui, ces alliances se font et se défont au gré des intérêts des leaders des partis politiques. Ce qui lui fait dire dans les colonnes de Sud Quotidien, que l’une des marques du champs politique sénégalais est « l’obscurantisme« , avant de se prononcer sur les échéances à venir.

Parlant de la coalition de l’opposition dénommée Front pour la défense du Sénégal (Fsd/Mankoo wattu Senegal), le professeur d’histoire et d’archivistique à l’école des bibliothécaires, archivistes et documentalistes du Sénégal (Ebad), Mbaye Thiam, estime dans le quotidien Sud, que c’est une coalition à l’image de ce qui se passe dans le pays, depuis 2000. En effet, M. Thiam admet qu’il est difficile pour un parti, à lui seul, de mobiliser un électorat pour gagner des élections. Cependant, il reste convaincu que « depuis 2000, que ce soit de l’opposition comme du pouvoir, on ne nous offre pas des coalitions ou des alliances porteuses de perspectives objectives et heureuses pour le pays« .

Concernant les échéances à venir, notamment les élections législatives de 2017, le professeur Thiam reste convaincu qu’elles sont d’un enjeu capital. En effet, il suppose que l’opposition travaille à imposer une cohabitation à l’actuel régime. Ce qui serait une première au Sénégal, et même en Afrique, a-t-il dit.

Toutefois, il soutient que si ce cas de figure arrivait , «  l’opposition  peut organiser à l’Assemblée nationale, une politique antinomique du Pse« . Pis, selon lui, elle va désigner un Premier ministre avec lequel le Président va être obligé de cohabiter.