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Liban : Joseph Aoun s'engage à mettre toutes les armes sous le contrôle de l'État

Le président libanais, Joseph Aoun, a récemment affirmé son intention de placer toutes les armes sous le contrôle étatique, une action qui, selon lui, ne provoquera pas de troubles sécuritaires. Cette déclaration intervient après sa rencontre à Beyrouth avec une délégation de l’institut Middle East Institute de Washington, dirigée par le général américain à la retraite Joseph Votel.

Aoun a insisté sur le caractère « irréversible » de cette décision, en soulignant qu’elle bénéficie du soutien du peuple libanais ainsi que de pays amis. Le président a précisé que le désarmement se fera par le biais d’un dialogue constructif avec les parties concernées. Il a également plaidé pour une assistance militaire, sollicitant l’appui des États-Unis pour assurer la stabilité du pays.

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Dans un contexte de tensions domestiques, Aoun avait évoqué auparavant l’intégration possible des membres du Hezbollah dans l’armée libanaise avec une « formation d’intégration ». Cependant, le secrétaire général du Hezbollah, Naim Qassem, a réaffirmé que son mouvement ne permettrait pas son désarmement, écartant catégoriquement cette idée.

En ce qui concerne le sud du Liban, Aoun a souligné le rôle de l’armée dans la région en mentionnant l’application intégrale de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui prévoit un cessez-le-feu total avec Israël. Bien que cette résolution stipule une zone exempte d’armes, Aoun critique la présence israélienne sur cinq postes frontaliers et appelle à une pression internationale pour leur retrait.

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Par ailleurs, sur la frontière libano-syrienne, des tensions persistantes inquiètent le président Aoun. Il a confirmé que l’armée libanaise est déployée pour contrôler le trafic et empêcher la contrebande, tout en œuvrant au retour des réfugiés syriens. Face à la situation post-Assad, des comités conjoints avec la Syrie ont été créés pour traiter les dossiers en suspens, notamment suite à un incident frontalier en mars dernier.

Pour rappel, ce contenu a été adapté d’un texte initialement publié par l’agence Anadolu, traduit par Adama Bamba.

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