« L’État d’urgence est une disposition légale, mais encadrée » (Par Amadou Lamine Mara – BUNT- BI)

Les décisions qui en découlent devraient porter le sceau de l’autorité mais surtout de la responsabilité . La conscience populaire ne doit pas être négligée au moment de la prise de décision qui elle doit refléter l’équilibre, l’équité.

Le couvre feu est relatif à une situation médicale dont les effets et les conséquences sont ressentis sur toute l’étendue du pays . Alors la mesure devrait avoir une portée générale parce que le Covid-19 est présent sur tout le territoire. Une décision d’autorité s’impose à toute la population .

L’adhésion, le respect de la mesure sont toujours renforcés par la communication. Il faudrait par les temps que nous vivons, rétablir l’articulation sociale à travers la discipline familiale. L’ autorité dans les familles est une aide à l’ordre mais aussi le pouvoir ne doit pas fouler au pied sa relation avec les administrés.

Les jeunes éduqués, instruits, accompagnés ne devraient pas ignorer l’intérêt général des populations. La réaction des jeunes devrait interpeler l’autorité à l’urgence et la nécessité du dialogue qui soude les citoyens.

La violence d’état vise à rétablir l’ordre et exprimer la présence de l’État et là il apparaît un lien de causalité ténu entre la discipline et l’autorité alors que les acteurs concitoyens s’opposent sur un principe.

La pandémie n’est pas totalement maîtrisée, ses causes et conséquences liées à l’environnement et au climat nous rappellent l’impérieuse nécessité de réorganiser notre univers .
Ils ont beaucoup fait mais les idées, les compétences, les moyens listent les limites de l’ action publique pour qui le civisme et la mesure sont des modérateurs .

Qui savait ? Qui sait ?

La lutte pour la vie est engagée, les déséquilibres économiques, les urgences. Rien ne suffit mais il ne faut pas couper le nœud gordien qui relie le citoyen et le pouvoir. L’ autorité suprême est investie de pouvoirs discrétionnaires et pour tout il décide en son âme et conscience.

Faut-il contester les choix de celui que les électeurs ont choisi ? Il ne faut pas oublier que l’ abstention et le vote nul n’entament pas le crédit de l’ élu. Dans Benno Bokk Yakaar nous sommes cohérents mais vigilants .

Amadou Lamine MARA
Président de la Conférence des Cadres d’UNION CITOYENNE BUNT- BI.
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