Les États-Unis cherchent à renforcer leurs liens avec le Groenland face aux menaces russes et chinoises

Les États-Unis cherchent à renforcer leurs liens avec le Groenland face aux menaces russes et chinoises

Dans une approche marquée par son style unique, le président américain Donald Trump a récemment partagé une vidéo de style documentaire sur X, visant à renforcer les relations entre les États-Unis et le Groenland. Ce message intervient dans un contexte géopolitique tendu, avec la montée des menaces provenant de la Russie et de la Chine.

Dans cette vidéo, des images d’archives retracent la coopération stratégique entre les deux parties durant la Seconde Guerre mondiale. Le narrateur souligne : « Le Groenland est devenu un combattant involontaire, et les États-Unis sont intervenus, non pour conquérir, mais pour protéger. » Cet appel vibrant s’appuie notamment sur l’histoire dramatique en 1943 d’un navire militaire américain torpillé en route vers le Groenland. Quatre aumôniers américains, héroïques, avaient cédé leurs gilets de sauvetage pour sauver d’autres passagers.

Désireux de rappeler l’importance de cet alignement stratégique en Arctique, le président Trump insiste : « Ensemble, Américains et Groenlandais se sont dressés comme des sentinelles au sommet du monde. » Il met en garde contre les menaces actuelles, caractérisées par « l’agression russe et l’expansion chinoise ».

La vidéo se conclut sur un appel à l’unité : « Il est temps de se tenir à nouveau ensemble. Pour la paix, pour la sécurité, pour l’avenir. L’Amérique est aux côtés du Groenland. » Pourtant, cette initiative survient alors que de nombreux Groenlandais expriment leur opposition à un éventuel rattachement aux États-Unis.

Ce développement coïncide avec la visite du vice-président américain JD Vance au Groenland, qui a vu son programme réduit en raison de la polémique entourant le projet d’annexion. Par ailleurs, Donald Trump a récemment réaffirmé dans une interview son intérêt pour le Groenland : « Nous avons besoin du Groenland pour la sécurité internationale. Nous en avons besoin. » Il a ajouté : « Je déteste le dire ainsi, mais nous allons devoir l’avoir. »

Ce récit a été initialement rapporté par l’agence Anadolu, traduit de l’anglais par Sanaa Amir. Il souligne la complexité des relations internationales actuelles et l’intérêt accru des grandes puissances pour les régions stratégiques comme l’Arctique.

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