Les États-Unis se retireront de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) le 31 décembre 2026. La porte-parole du département d’État américain, Tammy Bruce, a annoncé la décision mardi, invoquant des désaccords avec la ligne diplomatique de l’administration Biden et l’admission de la Palestine comme membre en 2011.
Raisons du retrait américain
Selon Washington, la participation à l’Unesco « ne sert pas les intérêts nationaux » des États-Unis. Tammy Bruce a accusé l’organisation de promouvoir des causes « sociales et culturelles clivantes » et de soutenir les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, un « agenda idéologique globaliste » incompatible avec la politique « America First ».
L’admission de la Palestine comme membre en 2011 est également pointée du doigt, considérée comme « très problématique » et allant à l’encontre de la politique américaine. Les États-Unis estiment que cette décision contribue à une rhétorique « anti-israélienne » au sein de l’organisation.
Un troisième retrait pour les États-Unis
Ce retrait marque le troisième divorce entre les États-Unis et l’Unesco. Un premier retrait avait eu lieu en 1984 sous la présidence de Ronald Reagan, dénonçant une « politisation excessive » de l’organisation. L’administration Trump avait également quitté l’agence en 2018 pour un supposé « parti pris anti-israélien » et des dysfonctionnements internes. Les États-Unis avaient réintégré l’Unesco en 2023 sous la présidence de Joe Biden.
La porte-parole du département d’État a précisé que la participation future de Washington aux institutions internationales viserait à « défendre les intérêts américains avec clarté et fermeté ».
Les États-Unis ont toujours eu des démêlés avec cette organisation à l’époque où notre compatriote Amadou Moctar MBOW fut Directeur de l’UNESCO
Tout cela que pour faire plaisir à Netanyahu et à Israël.