États-Unis : Donald Trump se retire à nouveau du Conseil des droits de l’homme de l’ONU

Le président Donald Trump a signé, mardi, un décret exécutif retirant les États-Unis du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Ce retrait marque une nouvelle étape dans la politique américaine de distanciation avec cet organisme international.

Cette décision accompagne également la prolongation de la suspension du financement américain à l’encontre de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Cette suspension avait initialement été décidée par l’administration Biden l’année précédente, après qu’Israël a incriminé des employés de l’agence dans une attaque survenue le 7 octobre 2023. Un projet de loi adopté par le Congrès interdit désormais ce financement jusqu’en mars 2025.

Lors de son premier mandat, Donald Trump avait déjà retiré Washington du Conseil des droits de l’homme, critiquant le Conseil pour ses positions prétendument biaisées envers Israël, selon les membres républicains du Congrès. La signature de ce décret intervient alors que Trump doit rencontrer le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, à la Maison-Blanche.

Ce rendez-vous a attiré les critiques d’Amnesty International, qui accuse les États-Unis de miner la justice internationale en recevant le Premier ministre israélien. Donald Trump a justifié sa décision en affirmant : « J’ai toujours pensé que l’ONU avait un potentiel énorme. Aujourd’hui, elle n’est pas à la hauteur de ce potentiel. Vraiment pas. » Il a ajouté que l’organisation mondiale était mal gérée et échouait à réaliser sa mission.

Une fiche d’information de la Maison-Blanche, diffusée par Politico, souligne que le Conseil des droits de l’homme « n’a pas rempli sa mission » et est utilisé comme « un organe de protection pour les pays qui commettent d’horribles violations des droits de l’homme ». Toujours selon ce document, le Conseil aurait manifesté un biais « constant » contre Israël, adoptant plus de résolutions contre ce pays en 2018 qu’à l’encontre de la Syrie, de l’Iran et de la Corée du Nord réunis.

Nous avons lu cet article sur le site de nos confrères de l’agence Anadolu, ce qui nous a permis de confirmer l’authenticité des informations rapportées.