Les États-Unis annoncent leur intention de quitter l’OMS : vers un dialogue constructif
Dans un contexte de tensions croissantes, les États-Unis ont manifesté leur intention de se retirer de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), une annonce qui a surpris de nombreux observateurs. Face à cette décision, les acteurs concernés prévoient d’engager un dialogue constructif pour préserver le partenariat entre les États-Unis et l’OMS, essentiel pour la santé mondiale.
Selon un communiqué publié mardi dernier et relayé par le site Sud Quotidien, l’OMS a exprimé son regret quant à cette décision. « Nous sommes déterminés à engager un dialogue constructif afin de maintenir le partenariat entre les États-Unis et l’OMS, dans l’intérêt de la santé et du bien-être de millions de personnes dans le monde », a-t-on pu lire dans le communiqué. L’organisation a mis en avant son rôle crucial dans la protection de la santé et de la sécurité mondiales, soulignant son action pour combattre les maladies, renforcer les systèmes de santé et réagir aux urgences sanitaires. L’OMS œuvre souvent dans des zones dangereuses, inaccessibles pour d’autres institutions.
Les États-Unis, membre fondateur de l’OMS depuis 1948, ont été un pilier dans la définition et la gouvernance des actions de l’organisation, participant activement aux délibérations de l’Assemblée mondiale de la Santé et du Conseil exécutif. Des réussites notables ont été mentionnées, comme l’éradication de la variole et des efforts pour éliminer la poliomyélite, la collaboration ayant protégé des vies américaines et non américaines face aux menaces sanitaires.
En s’appuyant sur les informations partagées par nos confrères de Sud Quotidien, il est souligné que ces dernières sept années, l’OMS, avec le soutien des États-Unis et d’autres membres, a entrepris un ambitieux programme de réformes pour améliorer son efficacité et son impact mondial. Malgré l’annonce de retrait, des efforts continuent dans ce sens. L’OMS espère toujours un changement de position des États-Unis.