Les défis et réformes du Président Malick Ndiaye à l’Assemblée nationale

Malick Ndiaye, Président de l’Assemblée nationale, est au centre de critiques pour une prétendue non-conformité au règlement intérieur et un supposé manque de vision. Cependant, cette opinion efface les importants changements opérés depuis sa nomination en décembre 2024.
Depuis son arrivée, le Président Malick Ndiaye a restauré avec rigueur et dignité le Parlement, veillant particulièrement au respect du règlement intérieur. Ceux qui le critiquent devraient se souvenir des dérives passées, comme lors de la 14e législature, où des dysfonctionnements flagrants avaient été observés.
Les accusations d’inaction devant les violations répétées du règlement intérieur lors des précédentes législatures, comme le soulignent nos confrères de Sud Quotidien, ont été nombreuses. Les incidents mêlant interdictions de vote, violences exercées par les forces publiques ou encore l’inégalité dans l’attribution des espaces de travail ont marqué l’ancienne assemblée.
Contrairement à ses prédécesseurs, Malick Ndiaye incarne aujourd’hui une rupture avec ces pratiques. Sous son mandat, la gestion des prises de parole a été automatisée, rendant impossible toute manipulation de la liste des orateurs par le Président de séance. Les manifestations bruyantes sont désormais proscrites, et leurs interdictions clairement détaillées dans le règlement.
En termes d’innovations, il faut noter la création d’une commission Adhoc pour l’évaluation des politiques publiques, rassemblant différents acteurs du Parlement et de la société civile. Cette structure inédite marque un véritable tournant dans l’évaluation des actions gouvernementales, un besoin pourtant existant depuis des années.
La Commission de Comptabilité et de Contrôle, longtemps ignorée, a enfin pu effectuer sa première réunion, accédant aux documents comptables, ce qui constitue une avancée significative et déterminante pour la transparence de l’institution.
Ces réformes, relayées par Sud Quotidien, redonnent confiance à une opinion publique désillusionnée, en redécouvrant un Parlement fonctionnel qui débat et contrôle. C’est un retour à un véritable respect institutionnel, une ère de réhabilitation de l’Assemblée nationale.
Cette opposition de salon quand(Apr,Benno) quand elle était au pouvoir dirigeait avec un règlement intérieur de l’assemblée nationale défaillant ,elle se permet de parler de réforme à l’assemblée nationale ? Le ridicule ne tue vraiment pas au Sénégal