L’Enseignant-chercheur en droit public à l’Ucad, Mouhamadou Ngouda Mboup est formel : en cas de cohabitation lors des législatives du 31 juillet, l’Opposition va prendre le contrôle de l’Assemblée Nationale et du Gouvernement. Mieux, le Président de l’Assemblée Nationale et le premier Ministre seront issus des rangs de l’Opposition.
Selon Mouhamadou Ngouda Mboup, la cohabitation dépasse les données du droit constitutionnel, c’est beaucoup plus une donnée de science politique : c’est une question de rapports de forces politiques en présence.
« En cas de cohabitation, le Président de la République va partager son pouvoir avec l’Opposition. En cas de cohabitation, à l’exception de 14 types d’actes, le Président sera tenu de composer avec l’Opposition pour certaines mesures importantes », explique-t-il.
A l’en croire, en cas de cohabitation, l’opposition pourrait fixer le nombre de ministres dans la loi organique relative au statut du Gouvernement. D’après lui, l’opposition pourrait fixer le statut du Président de la République dans une loi organique.
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