Lors de la Journée mondiale de la vue, le ministre de la Santé du Sénégal, représenté par le préfet de Bambey, a annoncé l’objectif du pays d’éliminer la principale cause de cécité évitable d’ici fin 2024. Cette déclaration a été faite lors d’une cérémonie à Bambey, où du matériel ophtalmologique a été remis par une ONG.
La cécité au Sénégal reste un problème de santé majeur, avec environ 165 000 aveugles et 550 000 malvoyants, représentant une prévalence de 1,42 %. Les principales causes incluent la cataracte, le trachome et le glaucome.
Pour lutter contre ce problème, le Programme National de Promotion de la Santé Oculaire a été mis en place. Ce programme vise à rendre les soins oculaires plus accessibles, à travers des traitements préventifs et curatifs de qualité.
Des progrès significatifs ont été enregistrés, notamment dans la lutte contre le trachome, qui n’est plus un problème de santé publique dans 78 des 79 districts sanitaires du pays. L’ONG Sightsavers et d’autres partenaires ont joué un rôle crucial dans ces avancées.
En matière de prévention, le gouvernement mise sur l’amélioration de l’hygiène individuelle et collective. La lutte contre la première cause de cécité, la cataracte, a également vu des progrès, avec une forte augmentation du nombre de chirurgies pratiquées.
Des efforts sont également faits pour corriger les vices de réfraction chez les enfants, notamment par la formation des enseignants et la distribution de lunettes.
Il y a certes de progrès notables dans les oins de santé. Mais notamment entre autres les couts de traitement oculaires, les gouttes pharmaceutiques, les honoraires des cabinets ophtalmologues et les lunettes optiques coutent chers très chers, souvent hors de portée du citoyen dans le besoin de traitement et de suivi. Ceci explique surtout cela