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Le Sénégal veut réguler la médecine traditionnelle pour 2035

À l’occasion de la célébration de la 22ème Journée africaine de la médecine traditionnelle, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal a organisé une rencontre à Dakar pour définir un cadre réglementaire avec les acteurs de ce domaine. L’objectif est d’établir une collaboration conforme aux mécanismes en vigueur.

Les professionnels de la médecine traditionnelle cherchent depuis longtemps à obtenir un cadre réglementaire pour commercialiser leurs produits. Cette journée a mis l’accent sur ce besoin, sous le thème : ‘Soutenir une médecine traditionnelle de qualité et sûre à travers des mécanismes réglementaires appropriés’.

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Le Pr Yérim Mbagnick Diop, coordonnateur de la Delivery Unit du MSAS, a déclaré que le Sénégal vise l’indépendance pharmaceutique d’ici 2035. À l’horizon 2030, le pays souhaite enregistrer au moins dix médicaments à base de plantes. Ce processus implique une standardisation pour garantir une qualité constante sur 20 ans. Après leur mise sur le marché, ces médicaments seront surveillés pour assurer leur sécurité et efficacité.

Le Pr Emmanuel Bassène, également coordonnateur de la médecine traditionnelle, a précisé que la Delivery Unit doit encadrer la production de plantes médicinales pour atteindre l’objectif de dix médicaments d’ici 2035. Il a souligné l’importance de textes réglementaires pour soutenir cette initiative, notamment en matière de fiscalité et d’électricité.

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Il a également mentionné que l’Agence de réglementation pharmaceutique travaille sur deux textes majeurs : un projet pour créer une pharmacopée sénégalaise et des autorisations de mise sur le marché pour les produits des praticiens de la médecine traditionnelle.

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