Bientôt le vote de la loi sur la médecine traditionnelle (responsable)

La loi sur la médecine traditionnelle est assez avancée et sera probablement soumise à l’Assemblée nationale d’ici décembre au plus tard, a assuré le coordonnateur du bureau de la médecine traditionnelle au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Aliou Aw.
’’La loi a été revue eu égard au contexte sous régional et régional, notamment en se référant aux documents de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Organisation ouest africaine de la Santé (OOAS)’’, a-t-il souligné.
Présidant dimanche la cérémonie de 25 ans de pratique de médecine traditionnelle de El Hadji Thierno Mouhamadou Cherif Diallo, le chef du bureau de la médecine traditionnelle au MSAS a manifesté un optimisme pour le vote de cette loi.
’’Nous l’avons réactualisée et partagée avec la Fédération sénégalaise des praticiens de la médecine traditionnelle et l’avons partagée en réunion de coordination centrale avec le ministre et l’ensemble des directeurs nationaux’’, a-t-il dit.
’’De même, nous sommes passés en commission interne au niveau de la Primature et à ce jour il y a eu une stabilisation du document avec un fort consensus’’, a ajouté Aw, précisant que le processus est assez avancé et très bientôt le Sénégal va disposer d’une loi sur la médecine traditionnelle.
Cette loi permettra de réglementer l’exercice et la pratique de la médecine traditionnelle au Sénégal, parce qu’autant il y aura des aspects positifs, qui seront encouragés et autant il y aura des aspects négatifs qui seront combattus notamment la publicité et le charlatanisme, a t-il souligné.
Le tradipraticien El Hadji Thierno Mouhamadou Cherif Diallo a pour sa part insisté sur la valorisation de la pratique de la médecine traditionnelle qui, à son avis, donne des résultats satisfaisants.
’’Nous devons faire en sorte qu’il y ait une collaboration entre la médecine traditionnelle et celle moderne et que chacune des parties puisse se référer à l’autre dans une complémentarité parfaite’’, a-t-il souligné.
Il a invité ses collègues à se spécialiser dans des disciplines spécifiques, arguant que ’’personne ne peut se prévaloir de pouvoir tout faire, tout savoir, encore moins tout connaitre’’.
Les journalistes ont eu droit aux témoignages de plusieurs patients, en provenance de Guinée, Mauritanie, Gambie, ayant bénéficié des soins du tradipraticien.
Aps